Guinée : voici ce que va faire le FONIJ pour l’insertion des jeunes dans le processus de développement socioéconomique

67
Guinée : voici ce que va faire le FONIJ pour l’insertion des jeunes dans le processus de développement socioéconomique
Guinée : voici ce que va faire le FONIJ pour l’insertion des jeunes dans le processus de développement socioéconomique

Africa-Press – Guinée. La Guinée est un pays où la majorité de la population est jeune. L’insertion des jeunes dans le processus de développement socio-économique préoccupe les autorités. C’est pour dévoiler ce qui est en train d’être fait dans ce sens que la Direction générale du Fonds national pour l’insertion des jeunes (FONIJ) a organisé une conférence de presse dans la journée d’hier, lundi 1er août 2022, à Conakry.

La démarche a consisté à s’exprimer sur plusieurs sujets relatifs à l’insertion des jeunes dans le processus de développement de notre pays.

Le directeur général du FONIJ, Abdourahmane Baldé, et plusieurs de ses collaborateurs ont mis l’occasion à profit pour présenter leur service à travers ses objectifs et missions.

A l’entame de son exposé, Tamba Michel Tolno, responsable du suivi et évaluation, facilitateur au FONIJ au sein du département de la Jeunesse et des Sports, a procédé à la présentation du FONIJ. « Le FONIJ, Fonds National pour l’Insertion des Jeunes, est un EPA, un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et d’une autonomie de gestion. Cet établissement a pour objectifs de favoriser l’insertion socio-économique des jeunes dans le processus du développement de la Guinée. En faisant quoi ? En soutenant non seulement les projets générateurs de revenus, mais aussi créateurs d’emplois que les jeunes présentent mais aussi soutenir et favoriser les programmes d’amélioration de l’employabilité des jeunes ».

En outre, monsieur Tolno a expliqué les missions dévolues à la structure. « Pour atteindre ces objectifs, le FONIJ s’est fixé comme missions de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes ; apporter le soutien nécessaire aux structures institutionnelles pour la mise en œuvre correcte des actions et activités envisagées dans le cadre des programmes et projets d’insertion des jeunes ; soutenir et financer les programmes et projets de formation qualifiante en faveur des jeunes ; assister les jeunes dans la mise en œuvre d’activités productives génératrices de revenus et créatrices d’emploi; financer et les micro-projets et entreprises initiés par les jeunes et accompagner le suivi des projets financés après leur lancement pour s’assurer de leur pérennité », a dit le responsable de suivi et évaluation du FONIJ.

Pour sa part, Jules César Millimouno, responsable des opérations et programmes du FONIJ, a fait savoir dans son exposé que le FONIJ accompagne les jeunes de toutes les catégories sociales. Il a ensuite indiqué la stratégie utilisée pour appuyer les jeunes entrepreneurs.

« Le FONIJ s’intéresse aux jeunes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans. Que ça soit des jeunes scolarisés, déscolarisés ou non scolaires, peu importe leur statut social ou leur milieu, qu’il soit rural ou urbain. Le mode d’accompagnement que nous avons à cet effet, est comme suit : d’abord, nous recevons et enregistrons le jeune dans la base de données. Après son enregistrement, on le convoque pour un entretien afin de pouvoir encadrer ses idées. Au cours de l’entretien, on lui fait savoir que c’est dans une seule activité qu’on va l’accompagner et que c’est un micro projet qu’on va prendre en charge pour lui et non un méga projet. C’est après ça qu’on va l’engager dans un processus de formation. Et dans cette formation, le premier volet est l’initiation à la création et à la gestion de projet. Le second volet est l’intensification de la formation qui va aboutir à la rédaction du plan d’affaires. S’il est retenu pour le financement, on lui demande un certain nombre de documents qu’il va fournir. Après, il devra également nous présenter un garant », a-t-il laissé entendre.

De son côté, Abdourahmane Baldé, directeur général du Fonds national pour l’insertion des jeunes (FONIJ), a dévoilé qu’un partenariat va bientôt naitre avec les centres d’éducation et d’apprentissage pour qualifier les jeunes en vue de leur insertion.

« Au FONIJ, nous avons d’abord une priorité. C’est la formation. Toutes les universités du pays, toutes les écoles, nous aurons des partenariats avec les lycées publics et privés, nous allons travailler avec les universités qui ont des départements de formation continue, qui récupèrent les diplômés sans emploi et qui développent des formations qualifiantes pour les rendre opérationnels sur le marché. Nous allons aussi nous allons travailler avec la hiérarchie au niveau du ministère de la jeunesse et des sports pour voir dans quelles mesures enrichir les programmes de formation parce que l’entrepreneuriat doit être dans la culture de la société. C’est pourquoi les programmes d’enseignement, de la 11ème année jusqu’à la fin du cursus universitaire, doivent prendre en compte cette formation en entrepreneuriat. Il faut avoir des jeunes bien formés, pour avoir des jeunes bien nourris et bien soignés, pour avoir enfin, des jeunes qui constitueront la force, le bouclier le plus sûr pour la sécurité de la Guinée à l’avenir ».

Plus loin, Abdourahmane Baldé estime que la Guinée a aujourd’hui une opportunité à saisir pour sortir la jeunesse de l’ornière. « Nous avons une chance, une opportunité peut être unique. Nous avons un homme qui a mis en avant la jeunesse, qui est désintéressé des considérations ethniques, régionalistes et religieuses qui est le Colonel Mamadi Doumbouya, accompagné du CNRD et des membres du gouvernement. Il faut écouter la jeunesse. C’est pourquoi nous lançons un appel aux partenaires au développement, aux institutions républicaines, à l’ensemble des départements ministériels, à l’ensemble des sociétés minières, à l’ensemble des opérateurs économiques, aux ambassades de nous accompagner, d’accompagner le FONIJ dans le cadre du développement des idées pour l’insertion des jeunes dans le développement économique et social de la Guinée. Un jeune bien formé, doté des moyens matériels et financiers nécessaires, est un jeune qui on espère peut-être en mesure de se prendre en charge et contribuer au développement de son pays », a déclaré le directeur général du FONIJ.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinée, suivez Africa-Press

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here