Les Forces sociales ne sont pas membres de la coalition « Union sacrée » : ‘’On n’est pas partie prenante’’

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Les Forces sociales ne sont pas membres de la coalition « Union sacrée » : ‘’On n’est pas partie prenante’’
Les Forces sociales ne sont pas membres de la coalition « Union sacrée » : ‘’On n’est pas partie prenante’’

Africa-Press – Guinée. Ce lundi 22 avril 2024, plusieurs partis et organisations de la société civile se sont réunis au siège de l’UFDG pour annoncer la création d’une nouvelle coalition dénommée « Union sacrée ». Ils ont décidé d’unir leurs efforts pour, selon eux, contraindre le CNRD à respecter le chronogramme de la transition afin d’organiser les élections pour le retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2024.

Dans toute première déclaration, l’Union sacrée a annoncé qu’elle compte user de ‘’tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques, pour exiger l’organisation des élections’’.

Elle prévient qu’à défaut d’obtenir ‘’la satisfaction de cette revendication, les signataires de cette déclaration se réservent le droit d’exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile capable d’organiser dans un délai raisonnable des élections crédibles permettant au peuple guinéen de choisir librement ses dirigeants’’.

Les Forces sociales de Guinée ont brillé par leur absence à cette rencontre tenue au siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Pour connaitre les raisons de l’absence de cette entité opposée à la junte, VisionGuinee a joint son coordinateur national, Abdoul Sacko.

Il indique qu’au sein des Forces sociales, ‘’nous sommes clairs depuis janvier 2022. On avait dit qu’il fallait que les acteurs sociopolitiques et économiques transcendent leurs divergences, leurs intérêts pour faire face à ce qui devrait arriver, c’est-à-dire cette crise dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Pour nous, dès le départ, c’était clair et net le CNRD avait des ambitions cachées’’.

Le coordinateur des Forces sociales salue ‘’tout effort allant dans le sens du respect du chronogramme de la transition. Nous respectons ceux qui sont rencontrés hier au siège de l’UFDG. Nous avons des échanges avec certains en amont et nous continuons à en avoir avec d’autres pour redéfinir les contours d’un tel rassemblement en termes d’objectifs, des actions à mener, mais aussi du délai qu’on se fixe pour aider le pays à sortir de cette situation’’.

Il précise qu’il ‘’n’est pas question d’attendre au terme des 24 mois pour dire qu’il faut agir. C’est maintenant qu’il faut se donner un délai afin de recadrer la transition et réfléchir sur les actions que nous allons mener ensemble, les limites morales que les uns et autres doivent se fixer dans un tel combat’’.

Abdoul Sacko estime qu’à date, les Forces sociales de Guinée ‘’n’ont pas tous ces éléments. Compte tenu des consultations que nous avons engagées avec des guinéens pour être dans un tel rassemblement, on n’est pas partie prenante de la déclaration ni de la rencontre de l’Union sacrée’’.

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