Africa-Press – Guinée. Interpellé le 29 juillet dernier en marge des manifestations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) à Conakry, Ibrahima Sow a été jugé jeudi dernier, 11 août 2022, par le tribunal correctionnel de Dixinn. Ce jeune marchand était poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement ». Et, devant cette juridiction de première instance, le prévenu a réfuté ces accusations. Des accusations contre lesquelles le tribunal l’a finalement blanchi et a ordonné sa libération.
A la barre, Ibrahima Sow a laissé entendre qu’il a été arrêté à Sonfonia (dans la commune de Ratoma), alors qu’il revenait d’un Kiosque. C’était aux environs de 22 heures.
« J’étais parti prendre le café Touba, à mon retour, les agents m’ont interpellé pour dire que je faisais partie du groupe des manifestants. C’était à 22 heures, je rentrais chez moi pour me coucher. Je ne savais pas aussi qu’il y avait de manifestation ce jour. J’étais fraîchement venu de Mamou, il y a à peine 4 jours. Je ne savais pas qu’il y avait des manifestations qui sont organisées ce jour », s’est-il défendu.
Au terme des débats, le procureur Cé Avis Gamy a demandé au tribunal de renvoyer Ibrahima Sow des fins de la poursuite pour délit non constitué à son encontre. Et, finalement, dans son délibéré, le tribunal a déclaré Ibrahima Sow non coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a renvoyé des fins de la poursuite pour délit non constitué.
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