Africa-Press – Guinée. Lors de la 46e conférence ministérielle de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Kigali, le ministre des affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, a justifié l’organisation de l’élection présidentielle avant les communales et législatives.
Dans son discours, le chef de la diplomatie guinéenne a déclaré que ‘’la coopération exemplaire entre la Guinée et l’OIF, sous la direction de Mme Louise Mushikiwabo, a pour la première fois brisé le cercle vicieux: changement anticonstitutionnel, sanctions automatiques’’.
Il affirme que la Francophonie a eu ‘’l’audace et l’intelligence institutionnelle de proposer une voie alternative que la Guinée a accepté d’appliquer. Le résultat est là, éloquent, sans besoin de commentaires. Ensemble, nous avons un nouveau cadre de dialogue basé sur le respect de la dignité des peuples. C’est une valeur qui mérite d’être consolidée et adaptée au contexte varié travers nos États membres’’.
Il a invité ‘’la grande famille de la Francophonie à poursuivre cette approche innovante, visionnaire et profondément humaine qui redonne tout son sens et sa respectabilité à notre organisation’’.
L’occasion pour Dr Morissanda Kouyaté de rappeler que ‘’la Guinée s’est engagée devant vous. La Guinée a tenu cet engagement. Grâce à l’assistance de nos partenaires internationaux au premier rang desquels l’organisation internationale de la francophoniele recensement administratif à vocation d’état civil a été mené à bien. Sur cette base, un registre électoral robuste fiable et inclusif a été élaboré’’.
Il précise que ‘’c’est ce registre qui a permis 21 septembre 2025, dans la paix la sécurité et la sérénité, l’adoption massive d’une constitution voulue et préparée par les guinéens, une constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble’’.
Morissanda Kouyaté souligne que dans un mois, ‘’le 28 décembre 2025 exactement, conformément aux engagements solennels, notre pays élire son nouveau président de la République dans les mêmes conditions de transparence et de tranquillité’’.
Il rappelle avoir annoncé que ‘’l’élection présidentielle serait la priorité, car c’est au niveau de la magistrature suprême que se mesure le mieux la vitalité démocratique d’un État tant pour les citoyens que pour la communauté internationale’’.
Selon lui, que ‘’le 28 décembre 2025, comme le 28 septembre 1958, que le peuple guinéen, politiquement mur et mature, choisira celui qui dit et fait tout plutôt que celui qui dit tout et ne fait rien’’.
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