Procès du 28 septembre : de « nouveaux suspects » mis aux arrêts

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Procès du 28 septembre : de « nouveaux suspects » mis aux arrêts
Procès du 28 septembre : de « nouveaux suspects » mis aux arrêts

Africa-Press – Guinée. Ouvert le 28 septembre dernier devant le tribunal criminel de Dixinn (délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry), le procès des auteurs présumés du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry se poursuit encore. Ce procès est aujourd’hui, mardi 22 novembre 2022, à sa 22ème audience ; et, plusieurs personnes (dont des officiers de l’armée) ont été citées à la barre par certains accusés qui ont déposé devant cette juridiction. Parmi ces personnes citées, il y a le Colonel Bienvenu Lamah, l’actuel commandant de la région spéciale de la gendarmerie de la ville de Conakry.

Et, selon Kaly Diallo, activiste des droits de l’homme et responsable à Conakry du programme Démocratie sans violences/Baïllonnette intelligente (DSV/BI), cet officier de la gendarmerie a été mis aux arrêts et conduit à la maison centrale dans la journée d’hier (lundi).

« Nous avons suivi de sources judiciaires que le Colonel Bienvenu Lamah qui a été dénoncé devant le tribunal criminel de Dixinn a été effectivement arrêté dans la journée du lundi 21 novembre. Il a été mis sous mandat de dépôt. Nous sommes dans le cadre d’une procédure judiciaire.

L’instruction n’est pas terminée et cela cadre parfaitement à la recherche de la vérité. Et, nous pensons que le tribunal est fondé, que toute personne suspectée qui est citée ici pourra venir témoigner ou contribuer dans la manifestation de la vérité. D’ici jusqu’à la finalisation du procès, l’instruction peut continuer pour la manifestation de la vérité. Il (Colonel Bienvenu Lamah) a été cité dans le cadre de son implication à la mise en place du camp de Kaléya.

Actuellement, il est à la maison centrale. Et, cette situation réjouit tout le monde, puisque le tribunal garde la sérénité, l’équité et l’impartialité. Cela cadre parfaitement avec la tenue d’un procès juste et équitable, conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme. Les droits de la défense sont respectés, ceux de la partie civile également et le principe de présomption d’innocence est aussi assuré », a indiqué Kaly Diallo.

A en croire certaines sources, au moins deux autres personnes présumées auteures des évènements du 28 septembre ont été arrêtées et placées en détention à la maison centrale de Conakry.

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