Africa-Press – Guinée. Dans le cadre de l’organisation du scrutin référendaire prévu le 21 septembre 2025, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, à travers la Direction générale des élections, a mis en place le comité inter-parties ce mercredi 6 août 2025 à Conakry.
Ce comité sera un espace d’information et d’échanges sur les activités du processus référendaire. Il constitue un cadre de concertation technique entre la Direction générale des élections et les parties prenantes au processus de retour à l’ordre constitutionnel.
À l’issue de cette rencontre, qui a connu la présence du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Ibrahima Kalil Condé, du porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo, de membres du Conseil national de la transition (CNT), d’acteurs de la société civile guinéenne et de partis politiques en règle, Djénab Touré, la directrice générale des élections (DGE), a expliqué l’importance de ce comité.
‘’Je ne pense pas que ce soit tard, parce que la DGE vient d’être installée comme l’organe gouvernemental en charge de l’organisation du scrutin référendaire’’, a-t-elle déclaré.
‘’Une fois que les choses ont été faites dans les normes, parce qu’il y a une loi fixant les modalités d’organisation du référendum constitutionnel, qui crée la Direction générale des élections, comme étant l’organe gouvernemental au sein du MATD, après notre installation, il fallait que nous travaillions à rendre le processus plus inclusif, mais de façon technique. Certains partis politiques n’ont pas répondu’’, a indiqué Mme Touré.
Interrogée sur l’absence de partis comme l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, l’UFR de Sidya Touré et le RPG Arc-en-ciel de l’ancien président Alpha Condé, elle rappelle que depuis 3 ans, ‘’nous sommes dans un processus d’évaluation des partis politiques. Si vous avez suivi la publication des résultats récents sur l’évaluation, nous sommes passés de 46 à 77, puis 99 partis politiques régularisés. Actuellement, 126 partis politiques ont été régularisés. Certains n’ont pas encore finalisé leur régularisation. Une fois régularisés, ils rejoindront le groupe’’.
Présent à la rencontre, Ibrahima Abé Sylla, président du parti Nouvelle génération pour la République (NGR), s’est félicité de la mise en place de ce comité.
‘’Le comité inter-parties est essentiel dans le sens où il permettra des travaux internes entre nous, les autres parties: la société civile, le gouvernement, etc.’’, a-t-il souligné
A à la question de savoir si la mise en place de ce comité n’est pas tardive, cet ancien ministre de l’énergie du gouvernement répond: ‘’Non, pas du tout. Nous pouvons faire ce qui est possible pour aboutir à une issue favorable pour tous. C’est une ouverture, ça n’a pas encore commencé. Les débats se renforceront au fur et à mesure’’, conclut Abé Sylla.
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