Africa-Press – Guinée. Au cours de l’année 2022, la commune urbaine de Dubréka a enregistré près de 90 fois plus de naissances que de décès. En tout cas, à en croire les statistiques du service d’Etat-civil de la maire, 4138 naissances ont été enregistrées (contre 46 décès) l’année dernière dans cette commune urbaine. Et, comparativement à l’an 2021 où 2557 naissances avaient été enregistrées, 2022 est une nette croissance des naissances à Dubréka.
jeudi 26 janvier 2023, Fodé Naby Fofana, officier d’État-civil délégué de la commune de Dubréka, a laissé entendre que les déclarations de naissance ont augmenté de 50% au cours de l’an 2022.
« Il y a les mariages qui ont connu une légère hausse de 2021 à 2022, en passant de 546 à 581… Les déclarations de naissances dans le délai ont également connu une hausse d’un plus de 50% en 2022, par rapport à l’année 2021. Le nombre total de cas de naissances enregistré est passé de 2557 (en 2021) à 4138 cas (en 2022) », a-t-il dit.
Parlant des décès, Fodé Naby Fofana a indiqué que « le nombre de cas enregistrés est en baisse de 49 cas dont 10 du genre féminin en 2021 à 46 cas dont 09 de décès du genre féminin en 2022 ».
L’officier d’Etat-civil délégué de la commune de Dubréka s’est aussi félicité du travail abattu par son équipe pour le travail accompli durant l’année 2022.
« Je remercie beaucoup mon équipe, parce que c’est grâce à cette équipe dynamique que nous sommes parvenus à ce résultat. Cette année nous n’avons pas attendu que les parents viennent vers nous, c’est nous qui sommes allés vers les parents. Nous sommes allés au niveau de chaque centre de santé, nous avons basé nos éléments dans les 4 centres de santé de la commune urbaine de Dubréka qui enregistrent à chaque journée de vaccination. Donc, tous ces efforts-là ont fait que nous sommes parvenus à ces résultats », s’est-il réjoui.
S’agissant des difficultés que les agents de l’État-civil ont rencontrées au cours de l’exercice de leurs différentes activités en 2022, Fodé Naby Fofana évoque le problème d’accès qui rend difficile la tâche aux agents dans leur travail.
« Je crois que le mois prochain (février), la commune sera en mesure de nous donner une moto pour permettre à mes agents d’aller vers ces citoyens. Parce que ce n’est pas tout le monde qui vient à la commune pour enregistrer les actes de naissance de leurs enfants. Je viens de vous dire que nous sommes partis d’un constat lié à l’accès. Cette année, les tendances ont changé par rapport à l’enregistrement des naissances et les jugements supplétifs. Et vous voyez combien de fois il y a un flux de jugement supplétif. Pour inverser cette tendance, il fallait venir vers les citoyens. Donc c’est ce que nous avons initié avec l’interopérabilité entre l’Etat-civil et les services de santé dont le maire a profité pour nous rapprocher de ces citoyens », a expliqué l’officier de l’Etat civile.
Ce n’est pas tout, l’État-civil de Dubréka est en manque criard de bureaux. Plusieurs travailleurs affectés à ce service et répartis en deux grands groupes sont entassés dans une seule pièce exigüe avec l’officier d’Etat-civil.
« Nous avons deux bureaux ici, plus le mien, tous réunis dans cette seule pièce avec seulement 3 ordinateurs. Si on pouvait avoir un local bien approprié, cela allait faciliter beaucoup plus notre travail. Au-delà de ça, nous avons besoin de moyens de déplacement, parce que nous ne voulons plus attendre les citoyens dans nos bureaux. Si on pouvait avoir des motos pour mes équipes sur le terrain, nous en serons très à l’aise », a dit Fodé Naby Fofana.
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