Africa-Press – Guinée. Prévus du 06 au 21 juin 2023, les examens nationaux débuteront dans quelques jours sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matam, le directeur communal de l’Education (DCE) se montre confiant.
Selon Ibrahima 2 Barry, l’heure est aux derniers réglages pour le bon déroulement des examens qui ont comme mots d’ordre « Tolérance zéro pour l’excellence« .
Rencontré par l’un de nos reporters, Ibrahima 2 Barry, rassure quant au déroulement des programmes dans sa commune : « nous sommes vers la fin de l’année scolaire. Nous avons heureusement travaillé cette année de façon très paisible. Il n’y a pas eu de perturbations au niveau de l’apprentissage. Les cours se sont déroulés normalement. De ce fait, les programmes ont été réellement respectés (…) Actuellement, à Matam, l’état d’avancement des programmes se situe entre 95 et 99 %. Nous sommes fin prêts pour les différents examens. »
Selon lui, « à date, il y a eu la formation et l’encadrement des enseignants et des inspections pédagogiques. Nous avons déjà identifié tous les candidats qui doivent passer les différents examens, les listes ont été déposées, les photos, ont été prises, les cartes sont même venues, les PV sont prêts et tous les centres sont identifiés (…) Cette fois-ci, le ministère de l’Enseignement préuniversitaire doit expérimenter l’utilisation des caméras de surveillance. Et ces dernières seront installées dans certains centres pour permettre de veiller au bon déroulement des examens. Cette année, sur chaque copie d’examen, il existe un code QR qui est déjà installé. Ce code va permettre à la direction nationale des examens de situer la responsabilité au cas où il y aurait un problème. Cette nouveauté, c’est pour renforcer la surveillance. »
Interrogé sur le même sujet, Abdoul Sacko, censeur au lycée 1er mars de Matam, s’est dit satisfait du bon déroulement des programmes avant d’affirmer que ses candidats sont prêts pour affronter les examens.
Il faut noter que dans la commune de Matam, pour le certificat d’études élémentaires (CEP), il y a 6 336 candidats dont 3 210 filles, pour le BEPC, il y a 4 829 candidats dont 2 287 filles, pour le baccalauréat en enseignement général, il y a 3 950 candidats dont 1 468 filles et pour le franco-arabe, il y a 205 candidats dont 42 filles.
Mamadou Mouctar Bah, stagiaire.
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