Africa-Press – Guinée. La drogue Kush continue de faire des ravages dans la capitale de Conakry. Dans le quartier Matam Lido où deux nouveaux décès ont été enregistrés dans la journée du mardi 1er juillet. Ousmane Camara, chef du quartier, se dit préoccupé par la recrudescence des cas et appelle l’Etat à prendre ses responsabilités.
‘’Encore un cas de mort. Ce n’est pas la première fois. A Matam, c’est devenu récurrent », s’exclame Ousmane Camara. Selon lui, un premier décès a été constaté dans la matinée du mardi, suivi d’un autre dans la soirée.
Il affirme que les victimes ont perdu la vie après avoir consommé du chanvre indien mélangé à du Kush. ‘’On ne les connait pas. C’est leur lieu de détente. Ils viennent d’ailleurs pour se donner rendez-vous ici’’, affirme M. Camara.
Alors que les corps sont souvent non identifiés, un problème d’inhumation se pose. ‘’La population refuse que le corps soit enterré ici. Ce n’est pas la première fois. Ça fait 9 à 10 cas. Chaque fois, on enterre des corps. Les imams se sont réunis pour dire que c’est interdit. On m’a appelé pour me le dire. On me dit de gérer le corps, mais je ne peux pas garder un corps chez moi’’, ajoute-t-il.
Face à la situation, le chef du quartier Matam Lido lance un appel à la jeunesse et aux autorités. ‘’A la jeunesse, je demande d’arrêter de consommer cette drogue. C’est une substance qui arrête le fonctionnement des organes une fois que vous la consommez. Ça peut entraîner la mort’’, souligne-t-il, appelant l’Etat à prendre des mesures draconiennes pour lutter contre la consommation des substances prohibées.
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