Le ministre des travaux publics déplore : ‘’En Guinée, on fait, défait et refait les mêmes routes, quasiment tous les 2 ans’’

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Le ministre des travaux publics déplore : ‘’En Guinée, on fait, défait et refait les mêmes routes, quasiment tous les 2 ans’’
Le ministre des travaux publics déplore : ‘’En Guinée, on fait, défait et refait les mêmes routes, quasiment tous les 2 ans’’

Africa-Press – Guinée. Suite aux instructions du général Mamadi Doumbouya de mettre fin au retard de l’exécution des projets routiers, le ministre des Infrastructures et des travaux publics a échangé jeudi avec des acteurs intervenant dans le domaine. Avec l’Administration et contrôle des grands projets (ACGP), les missions de contrôle évoluant sur les 214 km de voiries dans le Grand Conakry, Mahamadou Abdoulaye a appelé à la mutualisation des efforts pour améliorer la qualité des infrastructures routières.

Après avoir écouté les préoccupations de ces acteurs sur les difficultés qui ralentissent l’évolution de certains chantiers, le ministre des infrastructures et des travaux publics a insisté sur le travail ‘’collégial’’ des parties prenantes dans la réalisation des infrastructures.

‘’Malheureusement, on a un système qui est défaillant en termes d’infrastructures. Souvent, en Guinée, le système, c’est quoi ? On fait, défait et refait. C’est en 3 temps. Les mêmes routes, on les fait quasiment tous les 2 ans. Déjà, on a peu de ressources. Si le peu de ressources que nous avons ne sont pas utilisées de façon rationnelle et optimale, on va continuer à refaire la même chose’, déplore Mahamadou Abdoulaye Diallo.

Tout en soulignant le rôle de veille des missions de contrôle sur la gestion et l’utilisation des fonds alloués aux différents investissements publics notamment dans le domaine des travaux publics, le patron du département fait remarquer qu’ils sont les gendarmes de nos infrastructures.

‘’Quelque part, vous êtes les garants d’un travail bien fait, vous êtes les gendarmes de nos Infrastructures. Quelles que soient les difficultés, n’allez pas dans la compromission. Parce que parfois, la ligne est très étroite. Si vous n’êtes pas payés et que parfois, le prestataire se montre un peu plus généreux, plus attentif que l’Etat, c’est facile de céder. On essayera ensemble de résister’’, souligne-t-il.

Pour cela, souligne M. Diallo, ‘’je suis sûr que l’Etat va s’acquitter d’une partie de votre facture. Je compte sur vous pour vous acquitter de vos obligations’’.

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