Africa-Press – Guinée. Depuis quelques semaines, la ville de Faranah traverse une crise liée à la rareté de carburant. Cette crise affecte négativement la circulation des personnes et leurs biens. Face à cette situation de malaise, le maire et le préfet de Faranah ont convoqué une réunion de concertation hier dimanche dans la salle de délibération de la mairie. Elle a réuni les cadres de la mairie, le syndicat des motos-taxis, la société civile, les forces de sécurité, les gérants des stations de carburant, le Directeur Préfectoral des hydrocarbures de la place.
Au terme de plusieurs échanges fructueux, le préfet, le colonel Sékou 15 Keita, en accord avec les participants, a déclaré ceci : « À l’issue de cette rencontre, nous avons compris beaucoup de choses. Désormais, nous, autorités de la place décidons ce qui suit : le litre de carburant est vendu à 12000 fg à la pompe et à 13000 fg au marché noir, au centre-ville. Dans les zones rurales où il n’y a pas de station, le litre se vent à 14 000 fg. Nous demandons à la gendarmerie, à la société civile, à la jeunesse et aux agents d’anti-fraude de veiller à l’application stricte de la présente décision. Si un vendeur de carburant au marché noir vient à la station et que le pompiste tente de l’escroquer pour remplir son bidon ou qu’un citoyen vient pour acheter le carburant au marché noir et qu’on lui demande de payer plus de 13000 fg, qu’il appelle la gendarmerie au 128 pour que l’équipe vienne interpeller ce vendeur. Toute personne interpellée dans cette situation sera traduite devant la justice. Nous n’allons plus tolérer des actes de sabotage et d’enrichissement illicite sur le dos des pauvres citoyens. »
En attendant, les yeux restent rivés sur l’application de ces mesures annoncées par les autorités préfectorales et communales. Une décision que les citoyens de la cité de Douty Nönöforéba Oularé attendaient depuis le début de cette crise de carburant à Faranah.
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