Africa-Press – Guinee Equatoriale. Dans le cadre de la commémoration du 23e anniversaire du coup d’État perpétré contre Hugo Chávez le 11 avril 2002, l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en Guinée équatoriale a organisé un ciné-forum au cours duquel a été projeté le documentaire irlandais *La révolution ne sera pas télévisée.
Le documentaire, réalisé par Kim Bartley et Donnacha Ó Briain, a permis un échange d’idées sur l’influence des médias sur l’opinion publique et sur la manière dont ces corporations parviennent à taire des vérités, construire de fausses nouvelles et déformer les faits.
L’ambassadrice vénézuélienne accréditée dans ce pays d’Afrique centrale, Ana Pino Pasquier, a rappelé que les événements d’avril 2002 furent le résultat d’une série d’actions programmées par l’opposition vénézuélienne, incluant manipulations et montages médiatiques qui ont engendré haine et affrontements parmi la population, soulignant que ces opérations furent dirigées depuis les États-Unis contre le président Chávez, qui avait osé défier le modèle occidental de démocratie et défendre la souveraineté du Venezuela sur ses ressources naturelles, assurant une redistribution des richesses au profit du peuple exclu pendant des décennies.
Elle a souligné que, malgré la diabolisation de la figure de Chávez, il y avait toujours un peuple conscient, formé et organisé, qui a soutenu le modèle du processus bolivarien fondé sur des valeurs humanistes, solidaires, d’union, de paix et de liberté. « C’est pourquoi, après le coup d’État, le peuple est descendu dans les rues pour exiger le retour de son leader. »
Ont assisté au ciné-forum, organisé dans le Salon des Libérateurs de la mission diplomatique vénézuélienne, des membres de l’Association des Enfants d’Obiang (ASHO), des étudiants, des membres de la communauté vénézuélienne résidant à Malabo, ainsi que des amis de l’ambassade, qui ont activement participé en exprimant leurs points de vue sur ces faits de l’histoire récente du Venezuela et en soulignant le leadership de Hugo Chávez, affirmant qu’il a transcendé les frontières et reste d’actualité.
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