Africa-Press – Guinee Equatoriale. Le mercredi 28 mai de l’année en cours, la direction de la Caisse Autonome d’Amortissement de la Dette Publique (CAADP), dirigée par son directeur général, Rubén Edjang Bibang Oyana, accompagné de l’intervenant Ismael Mercader Okenve, a rencontré une délégation du FMI, présente dans le pays dans le cadre d’une nouvelle mission liée aux consultations de l’Article IV de la Convention constitutive de l’organisme et du Programme supervisé par son personnel.
Lors des réunions techniques prévues pour cette mission, certains membres de la délégation, dirigés par le chef de mission Franto Ricka, ont rencontré la direction de la CAADP pour discuter de la situation de la dette publique de la Guinée équatoriale. L’équipe du FMI a montré un intérêt particulier pour l’état du stock de la dette publique à la clôture de l’exercice économique 2024, ainsi que pour le fonctionnement actuel du nouveau Système de Gestion et d’Analyse de la Dette (SIGADE) au sein de la CAADP, et pour les projets de renforcement des capacités du personnel.
Rubén Edjang Bibang Oyana a présenté un rapport détaillé sur la dette publique, qui se situe bien en dessous des critères de convergence multilatérale établis par le FMI (50 %) et la CEMAC (70 %). Cela confirme la viabilité de la dette publique de la Guinée équatoriale, qui affiche l’un des taux d’endettement les plus faibles de la sous-région et l’un des meilleurs indices parmi les économies africaines.
Concernant la mise en œuvre du système SIGADE, Edjang Bibang a signalé son installation réussie dans l’institution, assurant que la dette extérieure comme intérieure est correctement enregistrée dans le système. Toutefois, il a reconnu quelques incidents mineurs liés à la transition de la gestion manuelle à la gestion numérique. Il a aussi annoncé le lancement officiel prochain de cet outil de gestion de la dette publique, en précisant que toutes les données de la dette traitées par le pays sont extraites de SIGADE et seront transmises à l’équipe du FMI.
En ce qui concerne le renforcement des capacités, le directeur général a souligné que plus de cinq formations spécialisées ont été organisées au cours du premier semestre, et d’autres sont prévues tant au niveau national qu’à l’étranger. Il a également indiqué avoir demandé une assistance technique pour effectuer un diagnostic institutionnel visant à vérifier si la structure organisationnelle de la CAADP est alignée sur les meilleures pratiques internationales en matière de gestion de la dette.
La délégation du FMI a remercié la direction de la CAADP pour les informations fournies, qui seront précieuses pour l’élaboration d’un rapport complet sur la situation économique et l’endettement du pays.
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