Le Gouvernement et Duglas Poursuivent les Négociations sur la Dette de Sendje

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Le Gouvernement et Duglas Poursuivent les Négociations sur la Dette de Sendje
Le Gouvernement et Duglas Poursuivent les Négociations sur la Dette de Sendje

Africa-Press – Guinee Equatoriale. La Guinée équatoriale poursuit les négociations avec l’entreprise Duglas Alliance, exécutante du projet de la centrale hydroélectrique de Sendje.

Ce mercredi 5 février, S.E. Nguema Obiang Mangue a tenu une nouvelle séance de travail avec le Premier ministre, certains responsables des organes constitutionnels, les ministères concernés, Geproyectos, les consultants internationaux et les avocats de l’État.

Les discussions ont de nouveau porté sur les 24 non-conformités figurant dans le contrat de construction de cette centrale hydroélectrique.

Lors de la réunion au Palais du Peuple à Malabo, il a été révélé que l’entreprise réclamait au gouvernement équato-guinéen le paiement de 90 millions d’euros pour les travaux réalisés et les dépenses imprévues. Cependant, après des négociations avec le Premier ministre sous les recommandations du vice-président, et la révision des différents éléments du budget, la dette n’est plus de 90 millions d’euros, mais de 30 millions.

Dans ce contexte, Nguema Obiang Mangue, dans sa stratégie de lutte contre les surfacturations dans les projets de l’État, a recommandé de réexaminer les montants pour s’assurer qu’il s’agit du montant réel que le gouvernement doit payer à Duglas, soulignant qu’il ne comprend pas pourquoi l’entreprise prétend maintenant que la dette est de 30 millions d’euros, alors qu’elle demandait auparavant le triple de cette somme.

De son côté, l’entreprise suisse AFRY, superviseur du projet, a révélé dans son rapport qu’il existe plusieurs non-conformités affectant divers aspects de la construction civile et de l’électromécanique, des anomalies qui pourraient nuire à la qualité et au fonctionnement de l’ouvrage, et qui pourraient entraîner une dette de Duglas Alliance envers l’État équato-guinéen de plus de 191 millions d’euros.

Pour parvenir à un terrain d’entente entre les parties, la deuxième personnalité du pays a proposé, d’une part, de demander des explications à l’entreprise concernant les non-conformités, notamment celles liées à la construction du barrage et des équipements, ainsi que de présenter la certification et l’étude d’exécution. D’autre part, il a proposé de détailler les éléments des 30 millions d’euros réclamés par l’entreprise.

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