Africa-Press – Guinee Equatoriale. La Guinée équatoriale continue de négocier avec l’entreprise chinoise CMEC afin d’ajuster le coût des opérations et de la maintenance de la centrale électrique de Turbogas.
Ce mardi 25 février, Nguema Obiang Mangue s’est réuni à nouveau au Palais du Peuple de Malabo avec le Premier ministre, les responsables des ministères de l’Électricité, des Hydrocarbures, des Finances et du Trésor, ainsi que les avocats de l’État, pour discuter du montant annuel que le gouvernement devra verser à l’entreprise chinoise pour ces services.
La Guinée équatoriale avait un contrat d’exploitation et de maintenance de ces infrastructures énergétiques avec l’entreprise américaine Marathon, contrat qui expirera à la fin du mois de mars.
Afin de garantir l’approvisionnement en électricité sur l’île de Bioko, le gouvernement a décidé de confier ces services à CMEC. Cependant, la proposition financière de l’entreprise est jugée élevée par l’administration, d’autant plus que ces services coûtaient auparavant environ 10 millions de dollars par an à l’État.
Dans ce contexte, le Vice-président a recommandé au Premier ministre, aux ministères concernés et aux avocats de l’État de renégocier les clauses du contrat avec l’entreprise chinoise pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique.
D’une part, son objectif est d’assurer la stabilité de l’approvisionnement électrique dans tout le pays, et particulièrement sur l’île. D’autre part, il entend lutter contre la surfacturation dans les projets de l’État.
Il a également insisté sur la nécessité de construire une centrale auxiliaire capable d’assurer la continuité du service en cas de panne de la centrale de Turbogas.
Par ailleurs, Nguema Obiang Mangue a félicité le ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Gervasio Engonga Mba, pour le projet d’interconnexion électrique entre la Guinée équatoriale et le Gabon, inauguré le 22 février dernier à Ebibeyin par les chefs d’État des deux pays.
Selon lui, ce projet représente un investissement rentable qui permettra d’augmenter considérablement les revenus de l’entreprise publique SEGESA.
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