Le Ministère de la Défense Nationale Suspend des Commandants de la Gendarmerie

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Le Ministère de la Défense Nationale Suspend des Commandants de la Gendarmerie
Le Ministère de la Défense Nationale Suspend des Commandants de la Gendarmerie

Africa-Press – Guinee Equatoriale. Le directeur général, en tant que responsable du commissariat, le commandant en chef de l’unité et le médecin de la prison de la Gendarmerie nationale ont été suspendus et arrêtés jusqu’à nouvel ordre, après confirmation de leur négligence dans l’exercice de leurs fonctions.

Cette décision a été prise par le chargé de la Défense et de la Sécurité de l’État, Teodoro Nguema Obiang Mangue, lors de la réunion qu’il a tenue ce mardi avec les responsables des ministères sous sa responsabilité.

Au cours de cette rencontre, à laquelle ont également assisté le ministre de la Défense nationale Victoriano Nsue Okomo, ainsi que les ministres délégués des deux départements, Cándido Nkogo Engono et Heriberto Meco Mbengono, entre autres, Nguema Obiang Mangue a exprimé sa préoccupation concernant les permissions illégales accordées par des hauts responsables de la gendarmerie, y compris le chef d’unité et le responsable des prisons, ainsi que le chef médecin, aux détenus.

Le cas qui a déclenché l’alerte est celui des personnes emprisonnées pour corruption dans la mise en œuvre de la TNT dans le pays. Les données disponibles révèlent que certains ont passé plus de dix jours à passer leurs nuits chez eux et à mener une vie normale, comme tout citoyen libre. La technique consistait à utiliser l’excuse d’un malaise pour obtenir l’autorisation convenue du chef de compagnie et du médecin de la prison.

Ces pratiques négligentes ont obligé le vice-président de la République à prendre des mesures disciplinaires pour éviter ce type d’erreurs à l’avenir.

En outre, la réunion a servi de plateforme pour discuter des irrégularités dans la gestion des plaintes et des paiements dans les prisons, ainsi que de la perception de droits indus par les brigades de la gendarmerie et de la police nationale.

La nouvelle loi sur les taxes interdit la perception de frais pour les plaintes, les qualifiant de service gratuit pour toute la population. Cependant, Nguema Obiang Mangue a signalé que cet impôt continue d’être perçu auprès des citoyens. Une situation qui, selon lui, pourrait décourager les citoyens de collaborer avec les autorités, car, a-t-il poursuivi, sans l’argent exigé, il ne serait pas possible de porter plainte.

Il a également indiqué que dans la gendarmerie, un autre impôt appelé « Droit de prison » a été inventé, obligeant les personnes ayant purgé leur peine légale à payer pour pouvoir rentrer chez elles.

En réponse à ces pratiques, il a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie pour clarifier la destination de ces ressources et prendre des mesures correctives.

Dans le cadre des actions visant à inverser cette situation, le vice-président de la République chargé de la Défense et de la Sécurité de l’État a ordonné aux départements concernés de mettre en œuvre la loi sur les taxes de 2017 et a demandé la publication sur un tableau public des tarifs correspondant à chaque service, afin de garantir la transparence et le respect de la loi.

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