Africa-Press – Guinee Equatoriale. En Guinée, dans le cadre de l’observation du scrutin référendaire, les émissaires de la CEDEAO, de l’Union africaine et de la Francophonie ont échangé avec le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD).
‘’La République de Guinée a été l’un des membres fondateurs de notre organisation continentale. L’Union africaine a l’obligation d’accompagner ce pays pour lui permettre de revenir rapidement à l’ordre constitutionnel et de retrouver sa place au sein de la grande famille africaine. Il faut mettre tout cela à l’actif des autorités guinéennes, et cela est encourageant’’, a déclaré Calixte Aristide Mbari, responsable de la division Démocratie et Élections de l’Union africaine.
En recevant ces observateurs, la directrice générale des élections, Djenab Touré, a rappelé qu’il existe des ‘’règles établies par l’Union africaine, par la CEDEAO dans le cadre de l’observation. Donc, quand vous venez dans un pays, vous devez vous conformer à ces règles, mais également aux règles et principes établis. On élabore toujours un code de bonne conduite: ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. Et vous vous engagez à travers ce code de bonne conduite par une signature personnelle de chaque observateur’’.
De son côté, le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la Décentralisation a assuré que ces observateurs veilleront à ce qu’à la sortie des urnes, ‘’les résultats que nous allons donner au peuple de Guinée soient les plus légitimes, les plus inclusifs, les plus transparents et les plus démocratiques possibles’’.
Mohamed Sikhé Camara a estimé qu’il y aura ainsi « une visibilité extérieure pour garantir cette transparence ».
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