Baisse des remboursements dentaires : nos 5 conseils pour faire les bons choix

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Baisse des remboursements dentaires : nos 5 conseils pour faire les bons choix
Baisse des remboursements dentaires : nos 5 conseils pour faire les bons choix

Africa-Press – Guinee Equatoriale. En 2023 et 2024, s’assurer d’être remboursé en intégralité de ses soins bucco-dentaires est une priorité. Voici nos 5 conseils pour faire les bons choix… et réaliser des économies.

1° choisir une mutuelle

Ce conseil peut sembler surprenant mais 2,5 millions de Français n’ont pas de complémentaire santé.

Parmi eux, des indépendants et des personnes à faible revenu, non bénéficiaires de la CSS (Complémentaire Santé Solidaire). Certains de nos compatriotes, jouissant d’une excellente santé, préfèrent mettre de côté une somme d’argent pour leurs soins futurs. Ils ne sont alors remboursés que par l’Assurance Maladie. À l’aune de la réforme, il convient de refaire vite les calculs. Cette stratégie est loin d’être la bonne, d’autant que pour bénéficier du 100 % dentaire mis en place en 2021 sur une sélection de prothèses, il faut nécessairement avoir souscrit une mutuelle. Il n’y a donc pas un instant à perdre pour sélectionner une mutuelle pour vous et vos proches ! Sur les 820 actes réalisés par les chirurgiens-dentistes, plus de 70 % vont être concernés par la baisse des remboursements de l’Assurance Maladie.

2° comprendre (enfin) le principe de la Base de Remboursement de la Sécurité Sociale (BRSS)

Cela fait plusieurs années que Victor, 45 ans, se dit qu’il serait temps de se pencher sur le sujet. Le BRSS, c’est le tarif de référence servant à calculer le montant du remboursement de 60 % de l’Assurance maladie. On l’appelle aussi Tarif de Responsabilité de la Sécurité Sociale (TRSS) ou encore tarif de base. La mutuelle utilise ce BRSS pour le calcul des prises en charge en y associant des pourcentages. On parlera donc de remboursement à hauteur de 100 %, 200 % ou 300 % ou plus, du BRSS.

« Je voyais la part de mes frais de santé non remboursés augmenter et avec l’inflation, je suis contraint d’être plus vigilant ». Victor s’est jeté à l’eau en s’appuyant sur un comparateur de mutuelle dentaire. Il a opté pour des remboursements allant jusqu’à 350 % pour les prothèses dentaires et 400 % pour l’orthodontie de ses enfants.

Le père de deux enfants en a également profité pour s’intéresser aux réseaux partenaires. « J’ai choisi une mutuelle qui travaille avec un réseau de 5 000 dentistes partenaires avec des honoraires plafonnés sur plus de 120 actes à fort dépassement ». Il a ainsi pu réaliser de belles économies sur des couronnes tout céramique.

3° réaliser davantage de soins préventifs.

C’est normalement tout le sens de la réforme mise en place. Avec une approche orientée prévention, il est possible d’éviter de futurs traitements coûteux. Pour les plus jeunes, les soins destinés à protéger les dents du processus carieux sont en effet mieux remboursés. Pour les adultes, il faut compter sur la complémentaire santé.

Afin d’inciter les chirurgiens-dentistes à proposer et pratiquer davantage de ces actes dits « conservateurs », les tarifs de ces prestations ont été augmentés de 30 %. Les examens bucco-dentaires passent eux, de 30 € à 40 € pour un dentiste conventionné secteur 1. A tout âge, systématiser les visites de contrôle chez le chirurgien-dentiste est essentiel. Ceci vous permettra de conserver des dents saines et fortes plus longtemps. Reporter ou ne pas faire ces visites, faute d’un remboursement mutuelle adéquat, serait une erreur.

4° travailler sur la modularité

C’est le choix qu’a fait Carole qui a longtemps porté des lunettes de vue. À la suite d’une opération de la myopie, elle a rangé définitivement ce fidèle accessoire. Mais malheureusement, côté dentaire, quelques travaux, dont plusieurs implants, sont à prévoir. Carole a donc veillé à annuler son « renfort optique » et à renforcer sa couverture dentaire. Un choix stratégique d’autant que le dentiste qui la suit, pratique d’importants dépassements d’honoraires.

5° anticiper la hausse des cotisations.

Contraintes à partir d’octobre 2023 de participer davantage au remboursement des soins dentaires (avec une nouvelle répartition 40 % mutuelle/ 60 % CPAM), les mutuelles devraient en toute logique augmenter leurs tarifs. Certes, les soins de prévention permettront à terme de réduire les dépenses mais dans l’immédiat, ce sont bien les mutuelles qui vont devoir passer à la caisse. Or, pour que l’ensemble du système fonctionne, elles sont tenues d’équilibrer leurs comptes,

En toute logique, les clients devraient donc voir leur cotisation mensuelle grimper, dans un contexte déjà particulier puisque les tarifs des mutuelles — inflation oblige —, ont déjà augmenté de 4,7 % cette année.

Avec l’instauration de ce ticket modérateur à 40 %, les spécialistes estiment qu’il faut s’attendre à une hausse des cotisations des complémentaires santé comprise entre 5 et 10 %.

Conclusion

C’est le moment pour effectuer une étude complète et de faire jouer la concurrence. Bonne nouvelle : cette tâche est grandement facilitée en ayant recours à un comparateur. En quelques clics, cet outil vous permet d’afficher des dizaines d’offres et de recevoir des devis personnalisés. Il ne vous restera qu’à analyser les meilleures propositions tarifaires en étant particulièrement vigilant sur les taux de remboursement calculés par rapport au fameux BRSS sans oublier les franchises, les plafonds. À vos claviers !

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