Africa-Press – Guinee Equatoriale. Au moins 1,5 milliard de personnes consomment des produits et des services par le biais de plateformes de commerce électronique, et les ventes mondiales de commerce électronique ont atteint 26 700 milliards de dollars américains en 2019, selon un rapport récent de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement .
Plusieurs entreprises numériques ont décidé d’encourager les consommateurs à faire des choix plus durables en proposant des options de filtres écologiques, en soulignant l’impact environnemental des produits et en exploitant les stratégies d’engagement utilisées dans les jeux vidéo.
Selon les experts, les entreprises numériques peuvent contribuer à accroître la sensibilisation aux menaces environnementales et l’adoption de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Nos pratiques de consommation exercent une pression énorme sur la planète, favorisant le changement climatique, alimentant la pollution et poussant les espèces vers l’extinction », explique David Jensen, coordinateur de la transformation numérique au sein du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
« Nous devons prendre de meilleures décisions concernant les objets que nous achetons et les voyages que nous faisons », ajoute-t-il. « Ces nuages numériques verts aident les consommateurs à prendre de meilleures décisions ainsi qu’à pousser collectivement les entreprises à adopter des pratiques durables grâce à la pression des consommateurs. »
Une portée mondiale
Parallèlement, 4,5 milliards de personnes sont présentes sur les médias sociaux et 2,5 milliards jouent à des jeux en ligne. Ces chiffres signifient que les plateformes numériques pourraient influencer les comportements écologiques à l’échelle planétaire. Une étude réalisée en 2020 par Globescan, à laquelle ont participé plusieurs des plus grands détaillants du monde, a révélé que sept consommateurs sur dix souhaitent devenir plus durables. Toutefois, seuls trois sur dix ont réussi à changer leur mode de vie. Les fournisseurs de commerce électronique peuvent contribuer à combler ce fossé.
La Green Digital Finance Alliance (GDFA), lancée par le groupe Ant et le PNUE, vise à améliorer le financement du développement durable grâce à des plateformes numériques et des applications fintech. Il a lancé la Every action counts coalition, un réseau mondial d’entreprises du numérique, de la finance, de l’investissement de détail, du commerce électronique et des biens de consommation. La coalition vise à aider un milliard de personnes à faire des choix plus écologiques et à agir pour la planète d’ici à 2025 grâce à des outils et des plateformes en ligne. Dans un exemple, Mastercard, membre de GDFA, en collaboration avec la société fintech Doconomy, fournit aux acheteurs un suivi personnalisé de l’empreinte carbone pour éclairer leurs décisions de dépenses.
Trois titans du commerce électronique ont également pour objectif de soutenir des modes de vie plus écologiques. Amazon a adopté l’initiative « Climate pledge friendly » pour aider au moins 100 millions de personnes à trouver des produits respectueux du climat qui portent au moins une des trente-deux certifications environnementales différentes. Alors que les plateformes commencent à intégrer la durabilité dans leurs algorithmes et leurs recommandations de produits, des normes communes sont nécessaires pour garantir la fiabilité et la confiance du public, estiment les experts. Pour contribuer à changer cette situation, le PNUE assure le secrétariat du réseau One planet, une communauté mondiale de praticiens, de décideurs et d’experts qui encourage la consommation et la production durables.
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