Ferritine élevée : quelles sont les causes ?

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Ferritine élevée : quelles sont les causes ?
Ferritine élevée : quelles sont les causes ?

Africa-Press – Guinee Equatoriale. Appartenant à la famille des protéines, la ferritine permet de stocker le fer dans le sang. Ce qui la rend indispensable à la constitution de l’hémoglobine des hématies (cellules sanguines nécessaires à l’oxygénation de l’organisme). Si son taux normal est compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre de sang, il arrive parfois qu’il se dérègle, explique l’Assurance maladie sur son site internet Ameli.

Donc, lorsque sa présence est en quantité inférieure à 20 ou 30 nanogrammes par millilitre de sang – selon que le patient soit une femme ou un homme – les analyse révèlent une carence, communément appelée anémie. Mais que se passe-t-il lorsque le taux de fer excède la quantité normale ? Et surtout, d’où provient cet excédent de ferritine ?

Les causes de l’hyperferritinémie

Également appelée hyperferritinémie, cette absorption de fer, anormalement élevée, peut découler de plusieurs origines. À commencer par l’alcoolisme chronique. Et pour cause, l’alcool augmente la production de ferritines, et, de par son effet toxique, favorise la libération de ces protéines sur les cellules du foie.

Et si cette hyperferritinémie peut être liée à l’hygiène de vie, elle peut également découler d’une maladie génétique nommée hémochromatose. Cette anomalie se manifeste par une absorption et un stockage de fer trop important, d’après l’Inserm, qui précise également qu’”avec le temps, l’hémochromatose peut entraîner des dépôts de fer dans différents tissus de l’organisme, qui détruisent peu à peu les organes”. Pour traiter cette maladie, il est majoritairement préconisé d’effectuer des saignées régulières, afin de diminuer le taux de fer dans le sang. Au-delà de ces pathologies, il existe d’autres causes pouvant amener à un stockage de ferritine excessif, comme le rappelle les Instituts américains de la santé (National Institutes of Health, abrégés NIH). Parmi eux, se trouvent notamment les maladies rénales chroniques, l’hépatite virale, le VIH, et même certains cancers hématologiques.

L’anémie

Si l’hyperferritinémie peut s’avérer problématique, un taux anormalement bas de fer a, lui aussi, son lot de facteurs et de conséquences sur l’organisme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’anémie peut notamment être engendrée par des carences nutritionnelles diverses, liées à “une alimentation inadéquate”, à des infections, des inflammations ou quelques affections gynécologiques et obstétricales.

Contractée majoritairement par des femmes enceintes ou menstruées, cette pathologie se traduit souvent par des symptômes tels que la fatigue, les vertiges, les mains et les pieds froids, ou encore des maux de tête. Dans les cas les plus sévères, l’OMS recense également d’autres signaux d’alerte à l’instar d’une peau pâle, d’une fréquence cardiaque anormalement élevée… Alors, pour palier cette carence, il est préconisé de manger des aliments riches en fer (viandes rouges maigres, poissons, légumineuses…). Cependant, il est avant tout primordial de se référer à son médecin traitant.

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