Africa-Press – Guinee Equatoriale. La Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Cap-Vert et l’Égypte sont les pays au plus faible indice de la faim d’Afrique, ressort-il des données de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires.
La Tunisie affiche l’indice de la faim le plus faible (5,9) parmi les États africains figurant dans le classement établi par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), basé aux États-Unis.
Elle est 27e sur les 125 pays et se trouve dans la zone verte, ayant même amélioré sa note par rapport à 2015.
L’Algérie et le Maroc présentent également un indice bas. Le rapport leur attribue respectivement 6,8 et 9,0 points, soit aussi une amélioration par rapport à la fois précédente.
Treize pays africains ont enregistré des taux allant de 10 à 19,9, ce qui se traduit par une faim modérée. Parmi eux les meilleurs sont le Cap-Vert, l’Égypte et l’Afrique du Sud.
L’indice de la faim permet de mesurer et de suivre l’évolution de la faim dans le monde, pays par pays. Chaque État se voit attribuer une note allant de 0 à 100 points, 0 étant le meilleur score et 100 le pire, ce qui permet d’établir un classement international.
Voici la liste des 10 pays africains qui détiennent les meilleures notes:
Un outil de suivi de la faim au niveau mondial
L’Indice de la faim est calculé à partir de quatre indicateurs:
– part de la population sous-alimentée par rapport à l’ensemble de la population
– proportion d’enfants de moins de 5 ans ayant une taille insuffisante pour leur âge
– proportion d’enfants de moins de 5 ans ayant un poids insuffisant pour leur âge
– taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans
Les informations utilisées pour construire le rapport viennent d’agences onusiennes et d’autres institutions multilatérales.
En 2023, les données ont été obtenues pour 136 pays, cependant elles n’étaient pas suffisantes pour évaluer 11 États sur tous les indicateurs. Par conséquent, cette année l’indice a été établi pour 125 pays seulement.
Le résumé du rapport de 2023 note que malgré une réduction de la faim significative dans certains pays, “peu de progrès ont été réalisés à l’échelle mondiale depuis 2015: la faim reste au niveau grave ou alarmant dans 43 pays”.
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