L’Homme qui Plantait des Arbres Revisité en Dessins

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L’Homme qui Plantait des Arbres Revisité en Dessins
L’Homme qui Plantait des Arbres Revisité en Dessins

Africa-Press – Guinee Equatoriale. Dans la couverture tissée de ce petit livre est enchassée, comme sur un écrin, une illustration en noir et blanc, surmontée du nom de l’auteur: Jean Giono. « L’homme qui plantait des arbres », l’un de ses grands classiques écrit en 1953, est élégamment revisité par l’artiste Siegfried de Turckheim dans une édition collector, enrichie de ses délicats dessins au trait: « C’est un texte que, depuis ma jeunesse, je ne cesse d’aimer. Car sans en avoir l’air, Giono créait un mythe. En convoquant ce que notre humanité a de plus admirable, il inventa cet avatar gonflé de nos vertus et nos aspirations, pour le mettre au service du plus beau (et vaniteux?) projet qui soit, la protection du monde. Comment ne pas en avoir l’âme transportée? », nous dit-il.

« La thématique est universelle »

Ce texte sobre et puissant met en scène un berger, Elzéard Bouffier, dont l’histoire est racontée par un jeune narrateur qui fait sa rencontre au détour d’une randonnée, avant que la Première Guerre mondiale n’éclate, et gardera le lien avec lui durant les décennies suivantes. L’homme vit en solitaire dans un coin désertique entre les Alpes et la Provence, et entreprend de planter des arbres. Des milliers. Des dizaines de milliers. Jour après jour. Des chênes, des hêtres, des frênes, des bouleaux. Ils deviendront forêt.

Leur simple présence enclenchera la restauration du cycle de l’eau dans ces contrées asséchées, ranimera les interactions du vivant, et finira par redonner vie aux maisons autrefois abandonnées par les humains. « La thématique est universelle, et le choc littéraire de ma première lecture m’a permis de ne jamais douter de la pertinence d’une adaptation supplémentaire de cet ouvrage qui a inspiré des dizaines d’illustrateurs avant moi. C’est mon grand amour pour ce texte qui explique que je me suis mis à son service, comme Elzéard Bouffier s’est mis au service de ses arbres », conclut Siegfried de Turckheim. Accordez-vous donc le plaisir de cette pépite de la littérature humaniste.

ET AUSSI….
Et si les arbres pouvaient parler?

Que c’est bon de rentrer dans un livre comme dans un rêve, un jeu d’enfants, une boîte à trésors ! Un livre où les questions qu’on se pose sont légères et profondes comme la vie, et ouvrent des champs incommensurables de réflexion… »Lorsqu’on abat un arbre, où se réfugient ses habitants? Peut-on consoler une terre trop piétinée? L’intelligence peut-elle être immobile? Une graine a-t-elle pour seul objectif de germer? Un arbre ressent-il la main qui le caresse? Que voient les herbes folles depuis le trottoir? »

Les réponses puisent dans la qualité de l’observation du vivant, dans l’attention portée au langage qui sert à la transmission, et clairement dans le choix des sources auxquelles l’auteure s’abreuve: des botanistes, philosophes, éthologues, anthropologues…Ce livre est un objet curieux et gracieux, qui porte cousu en son milieu un livret de photos d’enfants jouant dans la nature, et au fil des pages des illustrations tendres, des respirations poétiques, une forme d’invitation à la lenteur.

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