PODCAST. Sixième Science, épisode 118 : entre virus et immunité, des liaisons dangereuses et complexes

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PODCAST. Sixième Science, épisode 118 : entre virus et immunité, des liaisons dangereuses et complexes
PODCAST. Sixième Science, épisode 118 : entre virus et immunité, des liaisons dangereuses et complexes

Africa-Press – Guinee Equatoriale. Se vacciner contre certains virus pour empêcher le déclenchement d’une affection comme le diabète de l’enfant ou la sclérose en plaques chez le jeune adulte. Tel est l’objectif de recherches françaises et internationales très actives, reposant sur un fait désormais bien avéré : certains virus sont en effet connus comme étant impliqués dans la survenue de maladies auto-immunes.

La liste des maladies concernées ne fait que s’allonger

Diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, lupus systémique, arthrite juvénile, syndrome de l’intestin irritable, maladie cœliaque… La liste de ces pathologies concernées ne fait que s’allonger avec le temps. Conséquence directe de l’existence de ces liens, la course de plusieurs laboratoires dans le développement de vaccins ciblés contre les virus afin de bloquer au plus tôt la spirale de mécanismes complexes toujours en cours de décryptage, qui aboutit à l’apparition de la maladie.

Pour son 118e épisode, Sixième Science, le podcast scientifique de Sciences et Avenir et 20 minutes, vous dit tout de ces liaisons dangereuses entre virus et immunité. Au micro, Hugo Jalinière, rédacteur en chef adjoint à Sciences et Avenir, répond aux questions de Romain Gouloumès de 20 Minutes.

Des virus impliqués directement dans le diabète et la sclérose en plaques

Tous deux vous expliquent comment ces virus (Coxsackie B, Epstein-Barr) sont respectivement impliqués dans le déclenchement du diabète de l’enfant et de la sclérose en plaques. D’ailleurs, les chercheurs tentent actuellement de comprendre les fins mécanismes qui sous-tendent la survenue de ces maladies. Trois scenarii sont à l’étude : un effet direct du virus, un effet indirect de la réponse immunitaire vis-à-vis du virus lui-même qui s’emballe jusqu’à se tromper de cible, et pour la troisième piste, celle dite du mimétisme moléculaire.

Dans ce dernier cas, des motifs moléculaires à la surface du virus sont alors tellement similaires à ceux portés par d’autres cellules saines de l’organisme que le système immunitaire, en s’attaquant aux premières, va se mettre à attaquer aussi les secondes. Reste ensuite, selon le mécanisme mis en jeu dans chaque affection, à mettre au point le bon vaccin. En pratique, il s’agit d’en fabriquer un suffisamment neutralisant pour empêcher l’entrée du virus dans les tissus les plus à risques de voir l’immunité détraquée par l’infection virale.

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