Africa-Press – Guinee Equatoriale. En plus de détecter 50 types de cancer à partir de l’ADN tumoral dans le sang, le test sanguin présenté par des chercheurs américains permet de déceler des cancers auparavant difficiles à diagnostiquer.
Des chercheurs viennent de présenter au Congrès annuel de l’ESMO (Société européenne d’oncologie médicale), les résultats de la première enquête à montrer qu’un test sanguin peut désormais détecter un cancer chez des patients dont le cancer n’a pas été diagnostiqué. Les études précédentes n’avaient utilisé ce type de tests que chez des patients dont on savait déjà qu’ils avaient un cancer.
Les nouveaux tests sanguins de détection précoce des cancers multiples (MCED) en cours de développement peuvent détecter un signal cancéreux commun à plus de 50 types de cancer différents. Le signal provient de petites séquences d’ADN tumoral circulant dans le sang, lesquelles sont différentes de celles de l’ADN non tumoral. Nouveauté importante, le test MCED permettra de diminuer le délai de diagnostic de certains cancers, comme celui du pancréas, diagnostiqué à un stade tardif.
Un bon taux de détection de cancers et quelques « faux positifs »
Deb Schrag, auteure principale de l’étude, a déclaré que les résultats avaient montré un bon taux de détection pour les personnes atteintes d’un cancer (1,4 % des 6.621 participants), et un excellent taux de spécificité pour celles qui n’en étaient pas atteintes (99,1 % d’entre elles ont reçu un résultat négatif). En outre, chez les personnes dont le test était positif, il a fallu moins de deux mois pour confirmer le diagnostic s’il s’agissait d’un cancer. À noter que quelques tests étaient des « faux positifs » : les résultats du MCED indiquaient la présence d’un cancer non confirmé par la suite.
La chercheuse a rappelé l’importance de poursuivre le dépistage standard des tumeurs (comme le cancer du sein et le cancer colorectal) en complément. Afin d’étudier l’efficacité clinique du test MCED sur l’évolution du cancer, des études sont en cours comme l’essai clinique auquel participent 140.000 personnes asymptomatiques en Angleterre.
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