Romy Randrianarisoa, l’ex-directrice de cabinet de la présidence, libérée

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Romy Randrianarisoa, l’ex-directrice de cabinet de la présidence, libérée
Romy Randrianarisoa, l’ex-directrice de cabinet de la présidence, libérée

Africa-Press – Madagascar. Romy Randrianarisoa, l’ex-directrice de cabinet de la présidence de la République emprisonnée à Londres pour des faits de corruption a été libérée. Elle a livré sa première interview depuis son arrestation à la chaine TV5 Monde samedi dernier.

Libérée il y a une semaine, Romy Randrianarisoa a annoncé qu’elle est complètement blanchi et libre et qu’il n’y a plus aucune poursuite contre elle. Reconnue coupable et condamnée à 42 mois de prison, elle a été remise en liberté après un an de détention. Une réduction de peine dûe à sa conduite jugée exceptionnelle en prison, selon ses affirmations.

Romy Randrianarisoa et son associé Philippe Tabuteau étaient accusés d’avoir tenté de soutirer 260.000 euros de commission à la société minière Gemsfields, en échange de permis d’exploitation à Madagascar. Contrairement à Philippe Tabuteau, Romy Randrianarisoa a plaidé non coupable dans cette affaire. Jugés coupables au mois de février dernier par un tribunal londonien, les deux ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.

Dans cet interview accordé à TV5 Monde, l’ex-cheffe de cabinet de la Présidence a nié les accusations de corruption contre elle et clame son innocence. Elle a avancé qu’il n’y a pas eu de preuves qui aurait pu être retenue contre elle dans ce dossier. « On a saisi tous mes outils de travail, tous mes échanges avec le président de la République, mes comptes bancaires ont été épluchés mais aucune preuve n’a été trouvée », soutient-elle. Elle dénonce une manipulation orchestrée contre elle et une arrestation organisée. Elle affirme que les enregistrements qui ont servi à sa condamnation ont été sorti de son contexte. La police britannique a mis en place des écoutes et a fait passer un de ses agents pour intermédiaire suite à des accusations de corruption portées par la multinationale britannique Gemfields. Elle a été arrêtée dans le cadre d’une procédure de flagrant délit suite à ces enregistrements.

Interrogée sur sa relation avec le Président de la République, après avoir été relevée de sa fonction de directrice de cabinet de la présidence de la République juste après son arrestation, elle dit être resté en contact avec ce dernier et affirme que cet épisode n’entachera en rien la qualité de leur relation.

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