Africa-Press – Madagascar. L’administration de l’efficacité gouvernementale, supervisée par Elon Musk, a annoncé de manière inattendue la fermeture de la Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence d’aide américaine créée en 2004 sous l’administration de George W. Bush.
L’agence travaillait avec des pays en développement, notamment en Afrique, sur des projets tels que l’amélioration de l’approvisionnement en électricité pour les entreprises et la modernisation des routes afin d’aider les agriculteurs à accéder aux marchés.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts de l’administration Trump visant à réduire la taille du gouvernement fédéral et à diminuer les dépenses en aide étrangère.
Dans cette dynamique, la MCC a annoncé la suspension de tous ses programmes à travers le monde, offrant aux employés des options de retraite anticipée ou de démission volontaire.
Plus de 320 employés seront affectés par cette mesure, l’agence gérant auparavant des subventions de 5,4 milliards de dollars pour des projets de développement économique et d’infrastructure dans les pays en développement.
Certains employés ont exprimé leur frustration, soulignant que l’agence avait toujours été considérée comme un modèle de transparence et d’efficacité, recevant de bonnes évaluations dans les rapports internationaux.
Un employé a déclaré que malgré des audits toujours positifs, la fermeture ne résultait ni de corruption ni de gaspillage, mais plutôt du fait que l’aide étrangère ne constituait pas une priorité pour l’administration actuelle.
Le rôle d’Elon Musk dans la décision
La fermeture de la MCC s’inscrit dans les objectifs plus larges d’Elon Musk, conseiller de Trump au sein de la Direction de l’efficacité gouvernementale (DOGE), connue pour recommander des réductions de l’administration fédérale.
Musk, partisan de la réduction des dépenses publiques, considère que de nombreuses aides extérieures sont mal utilisées.
Selon des sources proches du dossier, il pense qu’un redéploiement de ces fonds vers des projets domestiques renforcerait davantage l’économie américaine et créerait plus d’emplois.
L’avenir de la coopération internationale
Malgré la controverse que suscite cette décision, l’administration Trump la voit comme un pas vers un gouvernement plus restreint, centré sur les intérêts économiques et commerciaux des États-Unis.
Les critiques estiment cependant que cette fermeture nuira à l’image des États-Unis, car l’agence représentait une facette de la diplomatie américaine visant à renforcer les liens avec les pays en développement à travers des projets de développement durable.
Par cette démarche, l’administration actuelle cherche à redéfinir les priorités du gouvernement, en misant sur les secteurs internes susceptibles de stimuler la croissance et l’emploi.
Néanmoins, l’impact à long terme sur les relations internationales reste incertain, et il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences globales de cette décision sur la réputation mondiale des États-Unis.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Madagascar, suivez Africa-Press