SWIOFISH 2 : Le projet passe à la vitesse grand V

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SWIOFISH 2 : Le projet passe à la vitesse grand V
SWIOFISH 2 : Le projet passe à la vitesse grand V

Africa-PressMadagascar. Toutes les parties prenantes se sont engagées, il faut aligner le projet aux priorités nationales afin de contribuer à la réalisation du PEM.
Suite à une revue à mi-parcours de ce projet, le nouveau coordonnateur national, en l’occurrence Mahery Randrianarison, apportera un nouveau souffle pour accélérer le rythme de son exécution jusqu’à son terme.
Le projet SWIOFISH ou 2e projet de gouvernance des pêcheries et croissance partagée du Sud-Ouest de l’Océan Indien, financé par la Banque Mondiale à hauteur de 74,15 millions USD, accuse un retard étant donné que son taux moyen cumulé de réalisation n’atteint que 28% depuis son lancement le 1er octobre 2017. La faiblesse du taux de décaissement du financement de l’ordre de 21,5% en est la principale raison. Sous l’impulsion du nouveau coordonnateur national du projet SWIOFISH 2, en la personne de Mahery Randrianarison, ce projet sous tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, passe actuellement à la vitesse grand V, et ce, jusqu’à son terme, prévu le 30 septembre 2023.
Réponse d’urgence au Kere. En effet, il a présenté au comité de pilotage et au staff du ministère de tutelle un nouveau plan de travail dans le cadre de la revue à mi-parcours du projet tout en le mettant en cohérence avec le programme publique, et ce, afin de contribuer à la réalisation du PEM (Plan Emergence de Madagascar). « Il faut ainsi aligner le projet par rapport aux priorités nationales conformément à l’efficacité de l’aide dans le cadre de la coopération pour le développement suivant la déclaration de Paris en 1995. À titre d’illustration, nous allons apporter une réponse d’urgence au kere qui affecte également les communautés de pêcheurs dans la région Sud de Madagascar. C’est l’une des zones prioritaires du projet SWIOFISH 2 où l’on va bientôt réaliser un Plan d’Aménagement des Pêcheries, autre que dans la région Atsimo Atsinanana. Le soutien à la population surtout celle vivant de la petite pêche dans l’Androy constitue ainsi une grande priorité du projet. Des activités concrètes y seront mises en œuvre dans les meilleurs délais. Parmi lesquelles, le projet effectuera par exemple un transfert monétaire conditionnel permettant aux communautés de pêcheurs bénéficiaires de réaliser des activités génératrices de revenus. C’est en même temps une solution alternative leur évitant de faire une pression sur la mer », a exposé Mahery Randrianarisoa, lors de l’atelier de validation nationale de ce nouveau plan de travail hier à l’hôtel Baobab Tree.
Nouvelle approche. Par ailleurs, le Coordonnateur national du projet SWIOFISH 2 a soulevé les problèmes qui sont à l’origine de cette faiblesse du taux de réalisation du projet. « On peut citer, entre autres, la lourdeur des procédures qui devient un frein pour l’accélération du rythme d’exécution du projet. Au niveau de la gestion des ressources humaines, le traitement inégalitaire entre les fonctionnaires et les consultants qui travaillent pour le projet, constitue également une source de démotivation pour le personnel. L’insuffisance du nombre de techniciens couvrant nos zones d’intervention ainsi que le problème foncier, sont également d’autres facteurs de blocage du projet. Mais pour pouvoir avancer à la vitesse grand V, nous menons une nouvelle approche inclusive et participative ainsi qu’accélérée, dans la mise en œuvre de ce projet », d’après toujours ses explications. Pour sa part, le ministre de tutelle, Lucien Ranarivelo, soutient les engagements pris par ce nouveau coordonnateur national du projet SWIOFISH 2. « Nous entreprendrons systématiquement des négociations auprès des partenaires techniques et financiers afin d’aligner tous les projets qu’ils financent avec les priorités nationales. Il faut également les mettre en cohérence avec la politique du gouvernement, et ce, pour avoir une même vision de développement au profit de la population bénéficiaire d’autant plus qu’on parle de financement à rembourser », a-t-il conclu.
Navalona R.

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