Africa-Press – Madagascar. La précampagne pour les élections municipales et communales se poursuit pour les grands partis et candidats. Ce week-end, l’ancien président Marc Ravalomanana, fondateur du Tiako i Madagasikara (TIM)) a présenté les candidats de son parti pour la partie Est du district d’Antananarivo Atsimondrano, à savoir à Tanjombato, Ambohijanaka, Bongatsara, Tsiafahy, Ambatofahavalo, Amabalavao et Andoharanofotsy.
Les consignes sont claires pour l’ancien chef de l’Etat, les candidats du TIM n’ont pas le droit à l’échec. Le TIM, avec le soutien de la plateforme Firaisankina, doit ainsi faire tous les efforts nécessaires pour remporter le maximum de victoires dans les communes où ses candidats se présentent afin de confirmer la notoriété de l’opposition et pour pouvoir contrecarrer aussi le régime en place actuellement. Mais le plus important en est la nécessité d’obtenir la mairie de la capitale, avec son fils Tojo Ravalomanana comme candidat.
Dans la capitale, la bataille s’annonce toutefois rude avec la candidate du régime, Harilala Ramanantsoa qui a revendiqué au gymnase couvert de Mahamasina qu’elle est la seule candidate de l’Etat et que « la ville appartient à l’orange ». « Ne vous tournez plus à droite et à gauche, je suis la seule candidate du régime (…) Antananarivo nous appartient », a-t-elle martelé, tout en confirmant le soutien des députés IRMAR élus dans les six arrondissements de la capitale et le gouverneur d’Analamanga.
Une fois de plus, le bras de fer entre le TIM et l’IRMAR, entre Ravalomanana et Rajoelina, à travers leurs poulains, se présente ainsi très tendu lors de ces prochaines élections. Les autres candidats et partis tentent malgré tout d’exister et envisagent de se démarquer, notamment dans la capitale, pour faire la surprise et mener un changement. Les résultats des urnes après le 11 décembre le confirmeront.
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