Africa-Press – Madagascar. Vingt-cinq individus, entrés clandestinement à Mayotte, ont été renvoyés mercredi à Madagascar et traduits devant le tribunal de la ville de Nosy Be. Ces personnes, originaires des localités d’Ambanja, Ambilobe, Sambava, Antalaha et Nosy Be, ont été arrêtées lors de leur tentative d’immigration sur l’île sœur où ils espèrent obtenir par la suite des documents leur permettant de rester dans ce département français d’outre-mer.
Selon nos sources, une trentaine d’immigrants avaient quitté Antanibe Andrefa, mais ils ont été interceptés à leur arrivée à Mayotte. Parmi eux, vingt-cinq ont été renvoyés à Nosy Be, tandis que cinq autres sont restés incarcérés à Mayotte, considérés comme des récidivistes. Ce groupe inclut le commandant du « la coque » et son assistant, qui agissent en tant que passeurs dans ce réseau d’immigration clandestine.
Ces immigrants avaient quitté Ambalamanga à Nosy Be le 31 octobre, empruntant un bateau rapide vers Antanibe Andrefa, dans le district d’Ambanja. Ils affirmaient se rendre à un rassemblement familial sur place, mais c’est à ce moment-là qu’ils ont décidé de se transférer sur « la coque » en direction de Mayotte, où ils espéraient trouver de meilleures opportunités.
Le 3 novembre, le premier groupe de neuf femmes est arrivé à l’aéroport international Fascene à Nosy Be. Un deuxième groupe, composé de seize personnes dont un homme, a suivi le 4 novembre. Cette situation met en lumière les dangers encourus par les immigrants en quête d’une vie meilleure et les défis auxquels les autorités sont confrontées à gérer ces flux migratoires illégaux.
Les poursuites judiciaires engagées contre ces individus soulignent également la réponse ferme des autorités malgaches face à l’immigration clandestine, ainsi que leur détermination à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité des immigrants en quête de meilleures conditions de vie.
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