Africa-Press – Madagascar. Élu provisoirement au 1er tour, Andry Rajoelina déclare qu’il sera le Président de tous les Malgaches. Sa première réaction, suite aux résultats publiés par la Ceni, est un appel à un élan national et à la fin des clivages.
Je serai le Président de tous les Malgaches”. Ce sont les mots du candidat Andry Rajoelina à l’issue de la publication des résultats provisoires du 1er tour de l’élection présidentielle, samedi. Dans sa première réaction, suite à l’annonce des résultats provisoires, le candidat numéro 3 a lancé un appel au rassemblement.
“Cette victoire est celle de tous les Malgaches, sans exception”, affirme Andry Rajoelina dans une publication sur ses pages dans les réseaux sociaux. À l’issue de la cérémonie de samedi, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Alarobia, il a réservé sa première réaction à la presse.
Ce sont les mots du candidat Andry Rajoelina, à l’issue de la publication des résultats provisoires du 1er tour de l’élection présidentielle, au siège de la Ceni, à Alarobia, samedi. “Il faut un élan collectif, sans exclusion, ni discrimination. Il ne doit plus y avoir de clivage. Je serai le Président de l’ensemble de la population malgache. Je travaillerai pour développer Madagascar. Je rassemblerai tous les malgaches, sans exception”, soutient-il.
Crédité provisoirement de 58,95% des suffrages exprimés, Andry Rajoelina est provisoirement bien placé pour être réélu dès le premier tour de la course à la magistrature suprême. Il faudra, néanmoins, attendre la proclamation des résultats définitifs par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), avant de crier victoire. Pour beaucoup, apaiser la tension politique actuelle devrait être inscrit dans la “to do list” du candidat numéro 3 dès sa “réélection”. Les observateurs électoraux internationaux sont unanimes sur ce point.
Continuité
Dans un communiqué publié sur son site web, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), indique qu’elle “prend acte” des résultats provisoires publiés par la Ceni. Toutefois, elle “fait le constat d’une société malgache divisée, et exprime sa profonde préoccupation quant à la phase post-électorale avec des risques élevés de contestations et de tensions persistantes”.
Faisant écho aux déclarations préliminaires des observateurs internationaux, l’OIF invite ainsi “à privilégier la concertation et le dialogue en vue de créer les conditions d’un retour à une vie politique plus apaisée gage de la préservation de la paix, de la stabilité et du développement intégral et durable”. Le scrutin présidentiel est, en effet, marqué par un climat de contestation préélectorale. Grillant la politesse à la Ceni, le collectif des candidats a annoncé, vendredi, son refus de reconnaître l’issue de la joute électorale.
À s’en tenir à ses mots de samedi, et sa publication sur les réseaux sociaux, Andry Rajoelina compte bien mettre fin aux clivages politiques et œuvrer pour rassembler la nation pour “œuvrer ensemble à développer le pays”. Après les soubresauts et les querelles qui ont marqué sa fin de quinquennat, ce nouveau mandat sera, de prime abord, une occasion pour le Président provisoirement réélu, de marquer un nouveau départ sur le plan politique. Il n’en oublie pas pour autant le volet développement.
À l’entendre, le travail pour le développement est l’une des voies par lesquelles Andry Rajoelina compte rassembler la nation. Il soutient, justement, que la population malgache “a choisi la voie de la stabilité, de la sérénité et de la continuité”. Il démontre ses dires en mettant en avant la hausse du nombre de voies qu’il a obtenu à l’issue du vote du 16 novembre dernier, par rapport à la présidentielle de 2018.
Selon les résultats provisoires, le candidat numéro 3 a obtenu 2.856.090 voix. C’est plus que les 2.586.938 à l’issue du 2nd tour de la présidentielle de 2018. “La population a démontré, par son vote, sa confiance en nos efforts pour développer le pays”, assure-t-il, en réaffirmant qu’il compte son engagement à “faire preuve d’abnégation et déployer tous les efforts pour développer le pays, pour être encore un peu plus aux côtés de la population”.
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