Africa-Press – Madagascar. Quelque 400 participants dont environ 250 représentants malgaches participent aux Assises de la coopération décentralisée entre Madagascar et la France qui se sont ouvertes jeudi, dans la capitale. Des maires, gouverneurs, responsables régionaux, acteurs de la société civile, ONG et partenaires techniques se réunissent pour deux jours autour du thème: « La gouvernance locale, vecteur de résilience au changement climatique ».
Organisée à l’hôtel Novotel Ivandry en présence du président Andry Rajoelina, cette troisième édition vise à dresser un bilan des coopérations existantes et à en impulser de nouvelles. Agriculture, alimentation, eau, hygiène et assainissement, gestion des déchets, éducation, universités, jeunesse et développement économique local figurent parmi les grands axes des discussions.
Dans son allocution, Andry Rajoelina a rappelé que « les partenariats entre collectivités locales et acteurs internationaux transforment les engagements en actions concrètes qui touchent directement la vie quotidienne des populations ». À titre d’exemple, la coopération décentralisée a permis la réhabilitation de dizaines de kilomètres de voiries, la construction de centaines de blocs sanitaires, le curage de canaux contre les inondations et la formation de plus de 30 000 agriculteurs.
La ministre des Affaires étrangères malgache, Rafaravavitafika Rasata, a expliqué que les objectifs de ces assises portent entre autres sur le suivi et évaluation des coopérations, études des possibilités de coopération et renforcement des coopérations en cours.
La coopération décentralisée entre les deux pays, initiée dès 1961 avec le jumelage entre Manakara et Parthenay, est aujourd’hui l’un des piliers historiques de leurs relations. Elle s’appuie sur près d’une trentaine de partenariats actifs associant communes, groupements de communes, départements et régions.
La tenue de ces assises intervient dans le prolongement de la visite d’État du président Emmanuel Macron à Madagascar en 2025, qui avait dégagé trois priorités stratégiques: la transformation agricole en vue de l’autosuffisance alimentaire, la transition énergétique par le recours massif aux énergies renouvelables et la modernisation de l’axe ferroviaire Antananarivo-Toamasina, clé du dynamisme économique du pays.
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