Africa-Press – Madagascar. La campagne électorale en vue des élections législatives du 29 mai et lancée le 8 mai tarde à prendre sa vitesse de croisière à Antananarivo. Aux 67 Ha, comme à Isotry ou encore à Behoririka, dans les quartiers les plus populeux de la capitale de Madagascar, il n’y a pas de signe révélateur de l’ambiance de la campagne électorale.
La seule différence au quotidien normal des Tananariviens reste la présence des affiches, placardées partout, de manière sauvage, dans les rues, sur les panneaux signalétiques comme sur les poteaux électriques ou encore dans les stations de bus. Les grands meetings politiques devront normalement se tenir à l’approche du scrutin, stratégie politique oblige. Pour les petits candidats, le manque de moyens financiers freine certainement l’allure de la campagne électorale.
Dans les six arrondissements de la capitale, un ministre et plusieurs députés sortants s’opposent pour grapiller des sièges à l’Assemblée nationale. La plateforme du pouvoir IRMAR reste pour l’instant en pôle position dans l’ensemble du pays vu qu’elle couvre tous les districts mais à Antananarivo, les Augustin Andriamananoro, ex-ministre de la Communication, Ranaivo-Raholidina ou encore Lanto Rakotomanga, épaulée par l’artiste Jaojoby Eusèbe (2e arrondissement), ne semblent pas faire bonne figure.
Le très virevoltant député Rossy du 4e arrondissement qui a quitté le navire orange après deux mandats électifs, le journaliste Gascar Fenosoa, tout comme la chanteuse Bodo, de par leurs statuts, semblent de leur côté séduire les électeurs.
Les autres candidats, notamment de l’aile dirigée par Marc Ravalomanana de l’opposition restent discrets notamment le secrétaire général du TIM, Rina Andriamasinoro dans le 4e arrondissement ou encore Todisoa Randriamampandry dans le 6e arrondissement.
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