Africa-Press – Madagascar. La chaîne de valeur de la filière riz englobe des acteurs et des processus impactant la qualité finale de cette culture vivrière primordiale dans le pays (90 % des producteurs agricoles). Dernièrement, Madagascar affirmait sa volonté de travailler avec des partenaires internationaux lors d’un séminaire en terre chinoise.
Le colloque pour la coopération sud-sud (ou CSS) a été l’occasion pour Madagascar de prospecter des partenaires autour de la chaîne de valeur du riz. Le ministère de l’Agriculture rapporte que ce séminaire était une plateforme d’échange sur les défis de la chaîne de valeur du riz dans les pays africains.
En effet, les solutions de développement des chaînes de valeurs rizicoles restent encore à renforcer. La filière riz concerne toutes les étapes de production jusqu’à la distribution. C’est-à-dire depuis la préparation du sol à la plantation, la récolte, le séchage, le moulage, l’emballage et enfin la commercialisation. Chaque maillon de cette chaîne doit répondre à l’efficacité économique de l’ensemble du processus. Mais avant tout, obéir aux exigences d’une autosuffisance alimentaire en riz.
La hausse du rendement rizicole a fortement progressé, grâce notamment à la production de riz hybride de la Coopération sud-sud afin de soutenir la croissance rizicole.
Rappelons que le Gouvernement de la Grande île a créé l’Alliance Nationale de Fortification Alimentaire ANFA à Madagascar. La vision « Madagascar en 2020, grenier à riz et modèle de développement rizicole durable pour l’Afrique sub-saharienne » est-elle encore dans les colonnes de l’actualité ?
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