Africa-Press – Madagascar. La campagne électorale pour les élections législatives touche à sa troisième semaine. Il ne reste plus que sept jours pour les candidats avant le derby final des urnes qui aura lieu le 29 mai. Ainsi, les états-majors politiques se mobilisent au maximum pour tenter de gagner le maximum de sièges à l’Assemblée nationale. Andry Rajoelina, tout comme l’ancien président Marc Ravalomanana, se sont lancés sur le terrain pour donner un coup de pouce à leurs poulains.
Lors de sa visite à Ikongo, Andry Rajoelina a émis le souhait de voir l’arrivée d’un nouveau député à Ikongo. Ce sera mon plus beau cadeau d’anniversaire (de la part d’Ikongo » a-t-il affirmé. Il fêtera son anniversaire le 30 mai, lendemain du scrutin des législatives. Le district d’Ikongo est en effet le fief du député Jean Brunelle Razafintsiandraofa, qui a quitté le navire orange après avoir été très critique à l’endroit du pouvoir. Candidat à la dernière élection présidentielle, il fait désormais partie de l’opposition et se présente sous la bannière de l’Antoko Politique Madio (APM), si en 2019 il étant candidat de l’IRD/MAPAR.
Bien que la loi interdise au Chef de l’Etat et au gouvernement de se lancer dans une campagne électorale pour une quelconque élection, et surtout de se prononcer en faveur d’un candidat, le régime Rajoelina fait exception. Le nom du président de la République, avec sa photo, est utilisé par ses partisans et candidats, pour attirer et convaincre les électeurs. Le président en personne a effectué une tournée dans le sud, depuis Antsirabe, jusqu’à Toliara, ces cinq derniers jours pour rameuter la foule et démontrer dans des événements à caractère de propagande que le régime est à pied d’œuvre pour le développement.
Du côté de la plateforme de l’opposition, Marc Ravalomanana multiplie les déplacements dans les quatre coins de Madagascar pour soutenir les candidats de la plateforme Firaisankina qui regroupe des entités politiques plus ou moins importantes de l’opposition. Il soutient plus particulièrement les candidats issue de sa formation politique, le Tiako i Madagasikara (TIM) dans les périphéries de la capitale.
Cette dernière semaine de la campagne électorale devrait s’annoncer tapageuse dans les rues notamment de la capitale. Pour les plus férus en politique, il ne s’agit plus de convaincre les électeurs mais surtout de démontrer leurs forces et les moyens de chaque candidat, notamment ceux qui sont les mieux nantis.
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