Africa-Press – Madagascar. À Ampandrianomby, on compte faire un bond en avant en faveur du développement du secteur minier. Une attitude qui attire l’attention des partenaires. « C’est un secteur très important pour le développement du pays », a tout de suite rappelé Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, à l’issue d’une rencontre préliminaire qu’il a effectuée, mardi dernier, auprès du ministre en charge des Mines et des Ressources stratégiques, Olivier Rakotomalala. La nouvelle énergie qui s’est dégagée de la nomination d’une nouvelle équipe à la tête du ministère des Mines et des Ressources stratégiques ne laisse donc pas insensible les bailleurs de fonds. En effet, le diplomate a manifesté la disponibilité de son organisation pour accompagner les initiatives du gouvernement, notamment en matière de formalisation des exploitants miniers artisanaux, de la lutte contre le travail des enfants dans les mines, ainsi que de la défense des droits de l’homme dans le secteur. Une annonce qui a été accueillie à bras ouvert à Ampandrianomby. « Les discussions vont se poursuivre pour élaborer des projets concrets dans ces domaines », a donc affirmé le ministre à l’issue de l’entrevue qui s’est déroulée dans son bureau. Dans ce sens, des personnes ressources de l’Union Européenne vont être déployées afin de travailler de concert avec les techniciens du ministère, a-t-on affirmé. Les potentialités des gisements du pays sont reconnues pour attirer aussi des investisseurs. Comme l’a annoncé, quant à lui, l’ambassadeur Indien Abhay Kumar, à l’issue de sa rencontre, vendredi dernier, avec Olivier Rakotomalala. Investir dans les mines malgaches ne laisse pas indifférents les opérateurs indiens. Mais cette puissance émergente du continent asiatique annonce d’abord des « échanges d’expériences » avec les techniciens malgaches du ministère des Mines et des Ressources stratégiques. L’expertise indienne est, d’ailleurs, reconnue dans le taillage des pierres précieuses, substance qui fait toujours la réputation de Madagascar mais son exploitation est rongée par le pillage des matières encore brutes. Des opportunités de coopération vont être, à cet effet, étudiées, a-t-on su, de cette rencontre. En tout cas, l’ambassadeur indien à Madagascar croit en « la magie de Madagascar d’où l’intitulé du livre qu’il a écrit sur la Grande île.
Recueillis par Rija R.
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