Africa-Press – Madagascar. Un début prometteur pour le processus électoral. Le dialogue portant sur la transparence et la fiabilité du processus électoral, initié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et tenu hier à Alarobia, a été « encourageant
Les deux anciens présidents de la République, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, des chefs d’Institutions représentants les deux législatives, des représentants du gouvernement et du corps diplomatique, leaders et membres des partis politiques et de la société civile, les ténors du FFKM… ont répondu présents à ce dialogue qui a visiblement obtenu l’adhésion de tous.
« La présence en nombre de toutes les parties prenantes motive tout un chacun à respecter les valeurs (Soatoavina) pré et post dialogue », a réagi le président de la Ceni, Arsène Dama qui a ajouté que « la réussite du processus électoral dans un climat d’apaisement dépend de tous ».
Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, comme Marc Ravalomanana, en tant que chef de file de l’opposition ou encore Pierre Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des services fonciers et non moins porte-parole du gouvernement se sont accordés à dire que la démarche engagée par la Ceni est louable et que tous acceptent et adhèrent à celle-ci.
Le chef de file de l’opposition a ainsi publiquement promu au président de la Ceni que son parti s’engage à sensibiliser les électeurs à s’inscrire massivement dans la liste électorale. Il a par la suite demandé à cet organe de faire le nécessaire pour que cette liste soit la plus transparente possible, à travers notamment le déploiement des audits comme celui mené par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF)
S’adressant aux membres du gouvernement présents, Marc Ravalomanana a par ailleurs manifesté son souhait d’arrêter les repressions envers ses partisans. L’ancien président Hery Rajaonarimampianina, quand à lui, a évoqué de la nécessité de sauver le pays qui se trouve en grosse difficulté actuellement. Cela est l’affaire de tous, a t il indiqué.
Une dizaine de thématiques ont été soulevées durant la prise de parole, notamment : la liste des électeurs, les dates du scrutin, les opérations électorales, la campagne électorale, le traitement des résultats, la poursuite des infractions électorales, la révision du cadre légal des élections, d’éventuels consensus politiques… Ceci n’est qu’un début dans un long processus qui devrait permettre d’instaurer la paix avant, pendant et après les élections. D’autees dialogues et échanges devraient encore se tenir.
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