Africa-Press – Madagascar. Malgré un score relativement faible de 67 points sur 100 lors de la dernière évaluation pour la mise en oeuvre de l’ITIE (Initiative sur la transparence des industries extractives), l’adhésion de Madagascar est reconfirmée. Des mesures correctives doivent être mises en place d’ici la prochaine évaluation en 2026 pour éviter une exclusion.
Le Conseil d’administration de l’ITIE est parvenu à la conclusion selon laquelle Madagascar a atteint un score global assez faible relativement à la mise en œuvre de l’ITIE. Bien que le pays ait maintenu la transparence des secteurs minier, pétrolier et gazier, l’insuffisance des ressources a posé des difficultés relativement à certains aspects de la mise en œuvre de l’ITIE, notamment la transparence des contrats et de l’identité des bénéficiaires effectifs et la contribution au débat public.
Le dernier rapport de la validation de Madagascar à l’ITIE dénonce des progrès lents en matière de transparence. Les informations sur les octrois de licences et les systèmes de cadastre dans les secteurs pétrolier, gazier et minier sont disponibles au public, et le cadastre minier constitue un exemple de bonne pratique en matière de transparence des octrois de licences. Toutefois, les contrats pétroliers, gaziers et miniers ne sont toujours pas divulgués et les progrès relativement à la divulgation de la propriété effective ont été lents.
Malgré des ressources minérales de valeur, y compris l’une des plus grandes mines de nickel au monde, les exportations et les activités dans les industries extractives à Madagascar ont baissé, notamment du fait de moratoires sur les licences minières et l’exploration de pétrole et de gaz. Ces moratoires ont récemment été levés pour renforcer le développement du secteur et stimuler l’activité économique, introduisant de nouvelles difficultés et opportunités en termes de gestion du secteur.
Un nouveau centre de données sera établi d’ici septembre pour fournir des informations détaillées sur les recettes minières et les contributions des entreprises. Ce projet, financé par l’ambassade des États-Unis, vise à promouvoir la transparence et à faciliter l’accès aux données pour tous les acteurs, y compris les investisseurs.
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