Africa-Press – Madagascar. Les messages du président de la République, Andry Rajoelina, sur les chaînes nationales dimanche soir ont principalement tourné autour de la résolution des problèmes de la société d’eau et d’électricité malgache (JIRAMA). Il a ainsi déclaré le lancement. dans quelques jours de la construction de la nouvelle centrale hydroélectrique de Ranomafana afin de renforcer la capacité électrique du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cette nouvelle centrale hydroélectrique devrait être opérationnelle dans un peu plus de trois ans et devrait permettre d’injecter 64 MW supplémentaires sur le RIA dans le futur.
Sur un ton de propagande, le Chef de l’Etat a également annoncé l’installation d’un parc solaire de 20 MW à Antananarivo. Une partie des équipements solaires destinés aux 47 districts, répartis dans 18 régions, pour produire 50 MW d’électricité, qui avaient été annoncés au mois d’avril dernier, sera finalement destinée à Antananarivo au vu de l’urgence de la situation actuelle dans la capitale, a fait savoir le président Rajoelina. Il a par ailleurs indiqué que six autres grandes villes auront chacune droit à 5 MW: Antsiranana, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara.
En attendant la mise en œuvre de ces projets à moyen terme, le Chef de l’Etat a indiqué que les solutions prises actuellement consistent en l’achat de carburants pour faire fonctionner les centrales thermiques. Pour cela, les dépenses sont énormes avec un montant astronomique de 600 millions d’ariary par jour pour le fioul lourd et 300 à 500 millions d’ariary pour le gasoil. Pour ce faire, il a indiqué que des restrictions devraient être effectuées sur tous les budgets des ministères pour pouvoir renflouer la caisse, rectifiant ainsi ses dires concernant la restriction des budgets de l’éducation nationale. Il a ainsi parlé d’ un effort collectif de tous.
Par rapport au maintien des coupures d’électricités malgré sa descente à Ambohimanambola et les consignes qu’il avait déjà données, Andry Rajoelina a indiqué que la JIRAMA n’a pas suivi ce qu’il avait ordonné de faire. En guise de mea culpa, il a déclaré que « quand le président donne des consignes, il faut voir comment les exécuter ».
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