Africa-Press – Madagascar. Les sept membres du gouvernement qui se présentent aux prochaines élections législatives ont remis leur démission à Andry Rajoelina. Cette vague de départ a conduit à la nomination de ministres intérimaires au sein du gouvernement. Il n’y a pas de nouvelles têtes mais certains ministres doivent désormais cumuler deux portefeuilles.
Le ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina assurera l’intérim de Justin Tokely, ministre de l’Intérieur. Le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène prendra en charge l’intérim du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique laissé par Razafiharison Andriamanantena. Le ministre de la Santé Publique assurera l’intérim du ministre de l’Education Nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction Publique sera en charge de l’intérim de Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Le ministre des Affaires Etrangères prendra en charge l’intérim du ministre de la Communication et de la Culture, Augustin Randriamananoro. Le ministre de la Justice assurera l’intérim de Haingo Elisette Fomendraza, ministre de la Population et de la Solidarité. Le ministre des Transports et de la Météorologie prendra en charge l’intérim du ministre de la Jeunesse et des Sports, Haja Resampa.
Ministres inamovibles depuis 2019 pour Lalatiana Rakotondrazafy et 2020 pour Sahondrarimalala Marie Michelle, les deux ont déjà déposé leur démission en octobre dernier pour pouvoir participer à la réélection de Andry Rajoelina. Reconduites à leur postes au début de l’année, elles devront sans doute retrouver leur postes après les législatives.
La stratégie adoptée par la majorité présidentielle de présenter un membre du gouvernement permet de mesurer son poids politique et électoral. Par ailleurs, au cas où ils quittent le gouvernement, ils peuvent de nouveau retrouver leur siège de député. Cela leur permet ainsi de continuer à exercer une influence politique, même après le départ du gouvernement.
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