Africa-Press – Madagascar. La société civile montent monte au créneau face aux problèmes d’approvisionnement en eau et en électricité dans la capitale et partout à Madagascar. Le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) lance ainsi un appel à l’action à l’endroit des citoyens pour faire face à la situation alarmante.
« Nous lançons un appel à tous ceux qui sont prêts à discuter, à partager et à mettre en œuvre des actions pour faire entendre nos voix et nos pistes de solution auprès des responsables étatiques jusqu’à la mise en place de solutions durables, pertinentes et adaptées aux besoins de la population », lancent les responsables du CCOC dans un communiqué. Un premier débat public est organisé par le CCOC ce mercredi 16 octobre au Cite à Ambatonakanga.
Le CCOC estime qu’il est de la responsabilité de la société civile et des citoyens d’exiger des réponses claires de la part des autorités sur les mesures que l’État envisage d’adopter pour remédier à cette situation. Dans cet esprit, le collectif se mobilise pour initier ce dialogue constructif avec les responsables étatiques. « En tant que citoyen actif soucieux du bien commun et de l’intérêt général, il est de notre devoir d’agir et chercher des solutions à notre niveau », déclare le CCOC.
La réflexion ne doit pas se limiter à critiquer les défaillances, mais aussi à envisager des solutions viables à court, moyen et long terme. Cela pourrait inclure des initiatives locales, des projets communautaires d’accès à l’eau ou des systèmes alternatifs d’énergie renouvelable, soutient le CCOC.
Antananarivo est confrontée à une crise sans précédente, jamais vu en plus de soixante ans d’indépendance, d’approvisionnement en eau et en électricité. Infrastructures vétustes, production insuffisante face à la croissance démographique, changement climatique qui entraîne une rareté des pluies, les causes de la pénurie d’eau sont multiples et connues depuis plusieurs années mais la réponse des autorités à ces problèmes sont lentes et insatisfaisantes. Les défaillances de la Jirama affectent le quotidien de milliers de ménages depuis des mois sans solutions efficaces, les autorités conscients des risques de tension mettent sous surveillance policière les agences de la Jirama.
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