Africa-Press – Madagascar. Bien que critiqué de tous bords, le projet MIAMI Toamasina, lancé il y a six semaines, s’annonce être positif. Une affluence impressionnante de plus de 100 000 visiteurs y est enregistrée depuis son ouverture, révèle le secrétariat d’État chargé de l’Habitat et des Nouvelles villes. En effet, cette initiative phare est en passe de transformer la ville de Toamasina en une destination incontournable, d’autant plus que les vacances battent leur plein.
Dès son inauguration, MIAMI a connu une hausse spectaculaire de fréquentation, doublant le volume des activités commerciales dans la région. Une enquête récente indique que des secteurs clés, tels que les transports, l’hôtellerie, le commerce et la communication, ont été largement bénéficiaires de cet afflux de visiteurs. L’objectif des gestionnaires du projet est d’attirer un million de visiteurs sur l’ensemble de l’année, ce qui pourrait générer entre 40 et 80 milliards d’ariary pour la ville.
Pour assurer le bon fonctionnement et l’entretien continu de MSAMI Toamasina, un budget mensuel de 60 millions d’ariary est nécessaire. Ce financement couvre non seulement les salaires du personnel, mais également les coûts liés à la sécurité, au nettoyage, ainsi qu’à l’entretien des jardins. Afin de diversifier ces sources de revenus, la direction explore des opportunités telles que les droits d’entrée et la location de commerces de proximité.
La supervision des infrastructures est confiée au Secrétariat d’État chargé de l’habitat et des nouvelles villes (SENVH) jusqu’à la création d’une société professionnelle qui sera gérée en collaboration avec le gouvernement central, la Commune Urbaine de Toamasina et la SPAT Port Toamasina.
Malgré tout, les travaux se poursuivent activement sur la partie sud du site, où des projets sont encore en cours. Ils concernent un terrain de football et des espaces supplémentaires pour accueillir un plus grand nombre de vendeurs. Le parc MIAMI reste accessible à tous, offrant un accès gratuit aux kiosques et aux jets d’eau, renforçant ainsi son rôle en tant qu’espace public dynamique.
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