Africa-Press – Madagascar. La Banque mondiale, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), a accordé un financement additionnel de 54 millions de dollars pour soutenir le projet MIONJO dans le sud de Madagascar. Ce financement porte à 2,3 millions le nombre total de bénéficiaires de ce programme lancé en 2020. Le projet vise à améliorer les conditions de vie des populations dans une région confrontée à l’extrême pauvreté et aux effets du changement climatique, en investissant dans l’agriculture, l’accès à l’eau, la gouvernance locale et la gestion des risques.
Avec cette nouvelle enveloppe, 900 000 personnes supplémentaires bénéficieront de solutions concrètes, telles que l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la nutrition, le développement d’infrastructures alimentées en énergie solaire et la création d’activités agricoles et de pêche adaptées aux réalités climatiques. Le projet permettra également d’accompagner 2 000 nouveaux ménages dans les chaînes de valeur autour de la patate douce, de soutenir près de 2 000 groupes de production et de renforcer la gouvernance à travers l’élaboration de 101 nouveaux plans communaux de développement.
Les infrastructures publiques et les services essentiels font également partie des priorités du projet. Parmi les réalisations notables figurent la réhabilitation du pipeline Ampotaka-Tsihombe, le soutien aux écoles d’agriculture, la distribution de semences et d’outils agricoles, ou encore la formation de centaines d’agents agricoles et vétérinaires. Les résultats obtenus depuis 2021 témoignent de l’impact du programme : plus de 830 000 personnes ont eu accès à des services vitaux, 637 000 ont reçu une aide d’urgence pendant la sécheresse, et 77 000 enfants ont bénéficié de repas scolaires.
La Banque mondiale souligne que le projet MIONJO est reconnu pour son approche participative et inclusive, qui place les communautés locales au cœur des décisions. Selon les responsables du programme, le nouveau financement contribuera à pérenniser les acquis et à renforcer la résilience à long terme des populations. Avec une mise en œuvre étendue à 235 communes et 16 districts, ce projet s’inscrit dans une dynamique de développement durable et vise à offrir des perspectives concrètes aux habitants de cette région particulièrement vulnérable.
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