Boxe française savate : Une nouvelle victoire pour Lydia Rafarasoa

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Boxe française savate : Une nouvelle victoire pour Lydia Rafarasoa
Boxe française savate : Une nouvelle victoire pour Lydia Rafarasoa

Africa-PressMadagascar. Connue actuellement comme vendeuse de charbon, la championne du monde de boxe française savate intégrera une société de sécurité privée. Des bons samaritains sont venus visiter son domicile à Ankaraobato, hier.
Disparue des radars pendant 22 ans, la championne du monde de boxe française savate, Lydia Rafarasoa a finalement été relocalisée. En effet, une photo d’elle, vendant du charbon dans la commune Ankaraobato Atsimondrano circulait dernièrement sur les réseaux sociaux. Quelques jours après, le célèbre combattant, Jean Marc Koumba, accompagné par le président de la commission de la Jeunesse et des Sports de l’Assemblée nationale, Andry Ratsivahiny, et le maire Herinjato Ramamenosoa, sont venus à sa rencontre hier et ils ne sont pas venus les mains vides. Ils lui ont proposé un travail digne de son titre : responsable de formation des agents de sécurité féminin dans un établissement privé.
Émue par cette proposition alléchante, Lydia Rafarasoa a accepté l’offre et a tenu à garder son petit commerce en même temps. « Elle a commencé à s’entraîner dur il y a 15 jours. Ainsi, la collaboration entre Lydia et Jean-Marc Koumba semble plus forte dans le but d’aller loin une nouvelle fois dans l’art martial », a fait savoir Andry Ratsivahiny.
Agée de 45 ans, Lydia Rafarasoa ne cesse de s’entraîner. Elle a six enfants et toute la famille pratique un sport. Rappelons l’histoire. Lydia Rafarasoa était une boxeuse du Boxing Club de Tanjomba (BCT), sous la houlette de l’entraîneur national Joseph Randrianasolo non moins juge arbitre international. Elle avait défendu l’honneur du pays au championnat du monde en France en 1999 chez les dames -48kg. Après tant de sacrifices, elle a décroché le titre mondial en écrasant la championne en titre Sandrine Mathil en finale. En 2001, Lydia a tenté de renouer son titre mais elle s’est contentée de la médaille d’argent. Plusieurs combattants ayant brillé sur la scène internationale ont été formés par ce club de Tanjombato, si on ne cite que Ernest Rasolomampionona, qui a été sacré vice-champion du Monde après avoir battu Johnny Catherine à La Réunion et Philbert Rajaonarivelo, demi-finaliste lors du sommet mondial de Belgique en 1999.
Manjato Razafy

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