EAH et Covid-19 : Pour des mesures adaptées aux besoins réels des communautés

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EAH et Covid-19 : Pour des mesures adaptées aux besoins réels des communautés
EAH et Covid-19 : Pour des mesures adaptées aux besoins réels des communautés

Africa-Press – Madagascar. Certes, le chantier est encore vaste à Madagascar et les défis nombreux en matière d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, mais il y a de petites victoires qui changent la vie de certaines communautés.

Rideau sur le projet «Appui à la mise en œuvre des volets Eau, Assainissement et Hygiène du projet intégré, Développement et urgence pour les populations urbaines affectées par le COVID-19 ». Ce projet mis en œuvre, du mois, depuis août 2020 et clôturé officiellement, hier, a pu donner accès à l’eau potable 6 250 personnes, 1 000 ménages pour accès à l’eau potable et 312 pour l’assainissement. S’y ajoutent 100 000 personnes atteintes dans le cadre de la promotion à l’hygiène durant la période de pic de la pandémie de Covid-19. Ces bénéficiaires sont répartis dans 10 fokontany des 1er et 5e arrondissements d’Antananarivo, identifiés comme les plus atteints.

Ce projet financé par le Royaume de Norvège à travers l’UNICEF, visait avant tout l’amélioration de l’accès à l’eau potable au niveau des ménages, des institutions et des places publiques, ainsi que la prise de mesures plus poussées en matière d’assainissement pour ces ménages et institutions, et enfin le lavage des mains comme premier geste barrière.

Ainsi, des infrastructures ont été construites pour accompagner les activités de promotion de l’assainissement et l’hygiène : 8 blocs sanitaires publics, 6 blocs dans des écoles et collèges publics, ainsi que dans des centres de santé. Les gestionnaires de ces infrastructures ont reçu des renforcements de capacités pour assurer le suivi technique et financier afin d’en assurer la durabilité et l’appropriation.

Parmi les bénéficiaires du projet, quelques témoignages ont montré les impacts du projet sur le changement qui s’est opéré dans leur vie. Leur partage a mis en exergue l’amélioration palpable de leur environnement grâce à l’accès à l’eau potable, à des toilettes saines et l’adoption du lavage des mains. Ce projet a ainsi permis d’améliorer les conditions de vie des communautés. Les femmes et les enfants, les premières cibles du projet, peuvent accéder à l’eau potable, utiliser des toilettes saines et se laver les mains pour éloigner les risques épidémiques. A noter que ce projet a réuni plusieurs parties prenantes, dont WaterAid Madagascar, la SMA, la Commune Urbaine d’Antananarivo, le ministère de la Santé publique et celui de l’Education nationale.

Ayant débuté à une période d’urgence sanitaire, les intervenants présents à l’atelier ont tous émis leurs aspirations pour une pérennisation de ce genre de projets, que les interventions prennent l’allure d’activités programmatiques répondant aux besoins réels de la population pour des impacts durables. Ce qui requiert de la part des élus et décideurs locaux des démarches plus inclusives dans leurs planifications, budgétisation et actions sur terrain.

Hanitra R.

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