Gamane : 11 décès, 2 portés disparus et plus de 7 100 sinistrés

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Gamane : 11 décès, 2 portés disparus et plus de 7 100 sinistrés
Gamane : 11 décès, 2 portés disparus et plus de 7 100 sinistrés

Africa-Press – Madagascar. Hier, les habitants de la région Sava ont vécu une nuit cauchemardesque alors que le cyclone Gamane frappait de plein fouet. Les vents violents et les pluies incessantes ont plongé la région dans l’angoisse pendant plus de douze heures. Le bilan provisoire émis par le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) fait état de 11 morts, de deux personnes portées disparues, de deux autres blessés et de plus de 7 100 personnes sinistrées.

Dans le détail, le BNGRC indique que la plupart des victimes sont mortes noyées ou emportées par les eaux, comme ce fut le cas à Tanambao, district de Maroantsetra ou encore le décès enregistré à Ampasimbe, commune de Foulpointe. Par ailleurs, pas moins de trois enfants ont trouvé la mort dans ces intempéries.

Les habitants de la ville de Vohémar qualifient le passage de cette tempête de « scène de terreur ». Lalasoa Randriamiaramanana, chef de district de Vohémar, a confié que « les rues étaient désertes et que la peur règne ». Mais il n’y a pas que dans ce district que la situation a été épouvantable. Au total, trois régions du Nord et de la partie Est de Madagascar, à savoir le SAVA, la DIANA et Analanjirofo, ont été touchées confirme le BNGRC.

Malgré des vents relativement clément, les inondations ont causé des dégâts matériels considérables. Les routes sont coupées, les ponts effondrés, plongeant la région dans l’isolement. Sur la RNS5A, la route reliant Ambilobe à Vohémar est particulièrement coupée à cause de l’effondrement du pont de Manankolana.

Face à cette catastrophe, le président de la République, Andry Rajoelina, a ordonné une mobilisation rapide lors du Conseil des ministres. Des opérations d’évacuation et d’aide humanitaire sont en cours, avec des mesures prises pour acheminer de l’aide par voie aérienne dans les prochaines 24 heures, sous réserve des conditions météorologiques favorables. Les Forces armées, le ministère de l’Intérieur et le BNGRC sont mobilisés pour secourir les populations piégées et rétablir les voies de communication.

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