Le reste de la digue de Hoani a cédé, la mer gagne la route principale

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Le reste de la digue de Hoani a cédé, la mer gagne la route principale
Le reste de la digue de Hoani a cédé, la mer gagne la route principale

Africa-Press – Madagascar. Les pluies diluviennes qui s’abattent dans l’archipel des Comores depuis plusieurs jours ont causée d’énormes dégâts dans la commune de Moimbassa à Mohéli. À Hoani, plus de six vedettes ont été détruites, le reste de la digue s’est effondré et la route principale est menacée de disparition. A Mbatsé, le quartier Ntakoudja est inondé par les eaux de mer. Selon les habitants de la localité, le pire reste à craindre.

Suite à la dépression cyclonique CHENESO ce lundi dans la partie centrale vers l’Ouest de Madagascar, un vent nuageux et pluvieux avec des rafales de 50km/h sont observés depuis le dimanche 22 janvier dans l’archipel des Comores. La montée des eaux de mer a fait des dégâts matériels dans certaines localités de Mohéli comme dans les autres îles de l’archipel.

À Hoani où se trouve le petit port pour Chindini, six vedettes de pêche ont été complètement détruites sans aucune possibilité de réparation, selon des pêcheurs. « Ces vedettes étaient prises entre la force des vagues et les rochers qui se trouvent à quelques mètres de ce petit port. Les chocs ont complètement cassé les parties inférieures et ont laissé des grosses brèches » explique Abdou colo, commerçant et armateur pour les vedettes de la ligne Hoani- Chindini.

Dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier, le reste de la digue sur ce petit port s’est effondré. Et la mer finit par gagner la route principale menacée de destruction. Une situation alarmante pour les habitants de Ngambo ce quartier de Hoani qui ont vu leur digue de protection se démolir sous leurs yeux impuissants. « Cette digue s’est effondrée pour la première fois le 26 septembre dernier et jusqu’à maintenant rien de sérieux n’est fait. Pourtant les autorités insulaires y viennent quotidiennement collecter les taxes des passagers. Maintenant que le reste de cette digue s’est effondré il n’y a plus rien à faire que d’attendre la nature achever son œuvre » déplore un habitant de Hoani très en colère.

Selon eux le pire reste à craindre puisque cette dépression tropicale persistera jusqu’au mercredi 25 janvier. « Heureusement qu’en cette période, la marée est basse dans la matinée sinon on allait enregistrer plus de dégâts que prévu » disent certains habitants. Si rien n’est fait, en tout cas, dans les meilleurs délais la région de Moimbao risque d’être coupée du reste de l’île. À moins de trois kilomètres de Hoani, se trouve le village de Mbatsé où dans le quartier Ntakoudja les habitants qui se trouvent dans la zone côtière se sont réveillés sous le choc puisque les eaux de mer ont inondé toutes les maisons du littoral. La même situation à Bangoma et dans plusieurs villages côtiers, la montée des eaux était surprenante.

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