Africa-Press – Madagascar. La compagnie aérienne nationale malgache va mal. Plusieurs vols intérieurs ont dû être annulés ou reportés ces derniers jours, comme ce fut le cas hier pour celui de Nosy Be, retourné à Antananarivo, une trentaine de minutes après le décollage. Plusieurs autres cas similaires auraient été enregistrés depuis quelques semaines maintenant, laissant ainsi les voyageurs perplexes mais surtout inquiets par rapport à leur sécurité.
Pas plus tard que cette semaine, un député de Toliara a révélé l’existence des problèmes d’appareils pour les vols internes qui auraient causé le retard de son départ d’Antananarivo vers Toliara. D’autres voyageurs ayant fait le déplacement dans cette ville du Grand Sud de Madagascar ont également fait part de l’inexistence qu’un seul vol par semaine, les obligeant ainsi de rallonger leur séjour en attendant le prochain vol qui aurait également connu un retard.
Des missionnaires d’un département ministériel ont également signalé des problèmes sur leur vol en partance d’Antsiranana, il y a quelques jours. L’appareil aurait dû faire demi-tour à l’aéroport d’Ivato une vingtaine de minutes après le décollage, à cause de son incapacité à franchir une zone de turbulence dans l’espace. Ils ont rapporté que l’atterrissage lors de ce retour a également été catastrophique.
Outre ces multiples problèmes révélés par les voyageurs, il y a également les prix exorbitants des tickets pour les vols intérieurs. Ce serait l’équivalent d’un vol régional vers les îles voisines. Ces prix seraient deux fois plus chers que les vols intérieurs au sein de l’Union européenne, commentent les Malgaches qui habitent en Europe, jugeant ainsi la situation d’anti-développement non seulement pour les activités régionales liées au tourisme mais aussi pour l’économie en général.
Malgré tout cela, ni la compagnie aérienne nationale, notamment Tsaradia qui assure en principe les vols intérieurs, ni le ministère de tutelle, notamment le ministère des Transports et de la Météorologie n’apportent le moindre élément de réponse, ni la moindre communication tentant à rassurer les usagers, laissant ainsi tout un chacun dans le doute et l’inquiétude générale.
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