Risque d’éboulement sur la ville haute : Les occupants des maisons sises en zone rouge demandent à être relogés

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Risque d’éboulement sur la ville haute : Les occupants des maisons sises en zone rouge demandent à être relogés
Risque d’éboulement sur la ville haute : Les occupants des maisons sises en zone rouge demandent à être relogés

Africa-Press – Madagascar. Depuis le début de la saison pluvieuse, les occupants des habitations situées sur les zones classées rouges sur les hauteurs d’Antananarivo, ont à nouveau été incités à quitter ces lieux en raison des risques d’éboulement.

Aux premières averses de la saison, il y a deux mois, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) ainsi que les agents de la municipalité, ont incité les habitants des zones à risque face aux menaces d’éboulement sur les hauteurs de la ville d’Antananarivo, à évacuer les lieux avant que ne survienne une catastrophe. La terrible tragédie survenue en janvier 2019 ayant coûté la vie à plusieurs personnes dont quelques-unes de la même famille, rappelle le danger auquel s’exposent les occupants de ces zones à risque durant la période des pluies.

Locataires et propriétaires.

Jusqu’ici, la grande majorité des habitants de ces zones classées rouge ne se sont pas résolus à quitter leurs demeures. Difficile en effet pour les occupants de ces maisons de trouver d’autres endroits où aller. Pour les locataires, face à la tendance haussière observée au niveau des loyers dans le secteur de la location immobilière, les difficultés résident dans la recherche de logements similaires, dans la même fourchette de loyer que celle de leur logement actuel. Quant aux occupants qui sont propriétaires de leur logement, prendre la décision d’abandonner leur maison pour aller louer un autre logement est une option difficile à envisager, d’autant plus qu’il va falloir encore trouver de quoi payer un loyer.

Nouveau logement.

Locataires comme propriétaires restent ainsi difficiles à convaincre de quitter leur logement. Ils demandent à être relogés par l’Etat via la municipalité ou les instances ministérielles. Au niveau du fokontany, les responsables affirment être impuissants face à la réticence des habitants des zones à risque à quitter leurs maisons, et estiment que seul le recours aux forces de l’ordre pourrait régler la situation. Bref, les déloger de force pour éviter de futurs drames. Pour l’instant, la situation n’en est pas encore là, mais face à l’intensité des précipitations à venir, jusqu’à la fin de la saison pluvieuse, les risques d’éboulement restent réels et la survenue de glissement de terrain ou d’éboulement n’est pas à exclure.

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