Taxi-be à 1 000 Ar : L’UCTU persiste et signe

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Taxi-be à 1 000 Ar : L’UCTU persiste et signe
Taxi-be à 1 000 Ar : L’UCTU persiste et signe

Africa-Press – Madagascar. Annoncée la semaine dernière, la hausse des tarifs des taxis-be de la capitale est maintenue par l’UCTU ou Union des Coopératives de Transport Urbain. La décision prise en assemblée générale devrait impacter de façon conséquente les bourses des Tananariviens qui n’ont d’autres choix que les transports publics comme moyens de locomotion.

«Nous avons préparé psychologiquement les Tananariviens, il y a de cela un mois. Au rythme où vont les choses, c’est-à-dire à cause de l’inflation galopante, le tarif à 1 000 Ar sera appliqué». Ce sont là les propos de Lova Randrianatoandro, président de l’UCTU ou Union des Coopératives de Transport Urbain à Ambodivona, hier. Propos qui annoncent l’imminence de la décision des transporteurs de réviser à la hausse les tickets des taxis-be. Selon le président de l’UCTU, «la hausse sera effective une fois que les prix à la pompe auront augmenté». Les transporteurs urbains de la capitale évoquent la flambée des charges qui s’imposent sur eux. Lova Randrianatoandro de prendre l’exemple de la hausse des coûts des actes administratifs. «Tout a augmenté: les patentes, les assurances ou encore les coûts des visites techniques», déplore-t-il. Avant de poursuivre avec le coût d’entretien de leurs véhicules. «Nous sommes aussi des consommateurs…nous subissons de plein fouet l’inflation». Une situation qui se manifeste à travers les prix des pièces et des équipements des véhicules, si l’on en croit le transporteur.

Dialogue. Les transporteurs appuient sur le fait qu’ils sont également des «consommateurs» comme tout citoyen. «Nous sommes étonnés de voir qu’aucun consommateur n’interpelle lorsque nous, transporteurs, évoquons les services que nous offrons et qui impliquent également des consommations», tonne Lova Randrianatoandro. Si le tarif à 1 000 Ar est inévitable pour les transporteurs, ceux-ci n’écartent toutefois pas l’ouverture au dialogue avec les autorités compétentes du pays. L’UCTU va même jusqu’à demander «la tenue d’une table ronde» avec lesdites autorités. Outre la hausse des tarifs, l’UCTU annonce également une amélioration de la qualité des services. Entre autres, le respect des cahiers de charges pour chaque transporteur. En plus de la hausse des PPN qui tenaille déjà la population de la capitale du pays, l’annonce de celle des tarifs des taxis-be et des prix à la pompe constituent une pression supplémentaire à son quotidien.

José Belalahy

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