Transport urbain : Les taxis-villes portent plainte contre les taxis-motos

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Transport urbain : Les taxis-villes portent plainte contre les taxis-motos
Transport urbain : Les taxis-villes portent plainte contre les taxis-motos

Africa-Press – Madagascar. Une plainte a été déposée hier au Commissariat central par l’association des taxis-villes (FTAR). Cette plainte signée par les 153 chefs de parkings revendique la traque des taxis-motos et la suppression de cette activité.

L’association des taxis-villes passe à la vitesse supérieure ! Après avoir tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises concernant les activités des taxis-motos dans la Capitale, la FTAR a décidé d’officialiser sa requête en portant plainte au Commissariat central pour les éradiquer. « L’autorisation des véhicules à deux-roues comme moyen de transport légal dans la ville des Milles a été rejetée par le conseil municipal. Tant que le conseil municipal n’a pas octroyé son feu vert pour leur circulation dans la ville d’Antananarivo, leur activité reste illégale et reste interdite », selon le vice-président de cette association, Alain Andriamanarivo. Il a aussi pointé du doigt l’audace des taxis-motos de se dévoiler au grand jour malgré cette interdiction. « Tout comme les commerçants de CD pirates, les taxis-motos exercent dans l’illégalité et méritent d’être traqués par les forces de l’ordre, ce qui explique cette plainte. L’existence de leur association ne signifie aucunement qu’ils sont autorisés à circuler», s’indigne-t-il.

Légalité. De l’autre côté, les taxis-motos persistent et signent. Ils insistent sur le maintien de leur activité et ont indiqué qu’ils sont prêts à se rendre au commissariat lorsque le besoin se présente pour leur convocation. « Nous souhaitons une reconnaissance de notre activité pour exercer et circuler librement. C’est un métier qui nourrit aujourd’hui des milliers de familles. Il ne faut pas non plus oublier que nos offres répondent aux besoins des consommateurs qui ne disposent pas forcément d’un budget pour le déplacement en taxi», argue Tsiritiana, vice-président du FMFM (Fitanterana manampy fiaraha-monina). D’après lui, l’association des taxis-motos compte actuellement 4 700 membres. Il a également noté dans la foulée que toutes les procédures sont déjà en cours pour l’octroi des badges pour ses membres.

Narindra Rakotobe

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